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Par 4ontheroad le 30 Janvier 2015 à 08:12Nous sommes désolés pour ces nombreux jours d'absence sur le blog. Tout va bien. Depuis Kangaroo Island, le retour à Sydney a été placé sous le signe des amitiés retrouvées. Chronologiquement: Katrina, Didier et Natasha, amitiés américaines de trente ans, qui viennent de quitter San Francisco pour Sydney,
Benedicte et Olivier , et leurs 3 enfants, rencontrés à Seattle et découverts ici où ils se sont installés il y a 18 mois,
Carole et Philippe, amitiés des Beaux Arts pour Fabienne, et qui habitent ici depuis 4 ans,
Alan et Sharryn, puis Dave, amitiés de dix ans de Microsoft,
Virginie , Sandro, et Juliette, autre belle rencontre dont l'origine remonte aux années Guerlain de Fab.
Nous avons été couverts d'attention et de générosité, pris des lecons d'hospitalité et de don de son temps, apprécié avec chacun ces conversations sans filtre, sincères, profondes qui nous manquaient depuis la Polynésie. Autre bénéfice induit.....notre petit vase clos à quatre a retrouvé un peu d'air pur !
Ce chapitre termine un séjour formidable en Australie: sa simplicité plus sage que simpliste, son mélange unique de culture européenne et d'énergie de la zone pacifique, son climat capricieux mais où le soleil domine et le style de vie qui va avec, son sens de la solidarité (voir la camapgne "I'll ride with you" en écho aux attentats qui ont frappé Sydney en décembre).
On vous laisse donc sur nos dernieres images de l'hémisphère sud au moment ou nous basculons vers le nord, comblés par des souvenirs inoubliables, et impatients de découvrir l'Asie . Voici dans le désordre :La mythique plage de Bondi, ses surfers, et la ballade De Bondi à Coogee, le jour d'Australien Day....donc bondée !!!
Le culte du corps....du muscle, encore du muscle !!!
L'énergie incroyable à l'Opéra Bar !
Nous allons voir la Flute enchantée , un grand moment !
Et pour finir, le musée de la marine, où nous visitons un sous marin et une réplique de l'Endeavour, le bateau de James Cook, qui découvrit l'Australie en 1770
A bientôt , Cap sur Hanoi !!!
Sydney was marked with friendship with a capital F. Apologies for not posting much recently, we selfishly focused our time on reconnecting with families and friends we met in the US or Europe who moved to Australia since or lived there already. It was fulfilling , warm, simple, generous, fun, gourmet and gourmand, nurturing in every dimension. Many thanks to each of you who gave us your time and opened their homes. It was priceless for each of us.
Before we leave the Southern hemisphere, we wanted to also share our last memories on location: Sydney's amazing combination of culture from Europe (noticeable in architecture, social engagement, arts), energy from the Pacfific area and lifestyle granted by superb weather and landscapes which feel like a seducing combination of Southern California and the Mediterranean.
Enjoy the above photos of Bondi, Coogee, the opera house where we treated ourselves to The Enchanted Flute, or the replica of James Cook s Endeavour.
We are now heading North for four months in Asia. Stay tuned.
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Par 4ontheroad le 20 Janvier 2015 à 13:20
Difficile de faire un article sérieux avec un nom pareil. Et tant mieux. Un peu de légèreté ne fera de mal à personne.
On atterrit à Adelaïde. La nôtre exulte de se voir célébrée à chaque étape du chemin entre l’avion et notre hôtel.
L’exultation tourne court: le centre-ville est sombre et triste, dans cette ville de congrès et de festivals, avec ses centres commerciaux et concessions automobiles en surnombre. Elle révèle néamnoins sa beauté à sa périphérie : Adelaïde Hills, les vignobles jusqu’à l’horizon, les maisons en meulière quasi bourguignonnes, les eucalyptus sculptés par le vent qui fait rage, les plages a vingt minutes du centre.
La pluie providentielle éteint les incendies ravageurs mais fait chuter la température brutalement pendant que la nôtre monte ; on tombe tous malades, pendant dix jours, d’où notre manque de productivité récent sur le blog, mais bon, vous ne le lisez pas pour vous lamenter sur notre sort.
Alors on met le cap vers Kangaroo Island: bout du monde du bout du monde,
Une ile détachée de son continent, de presque 200km sur 70 tout de même, à la biologie unique. Son centre est ocre et vert comme on en rêvait,
son lac salé blanc aveuglant de blancheur,
ses plages blondes et turquoises sur lesquelles on improvise un mélange de pétanque et de fléchettes.
On y croise (étonnant, non?) des kangourous confiants, des wallabies espiègles, des phoques bagarreurs, des koalas ronchons, d’autres dormeurs.
On découvre aussi le pélican glouton : un poisson est attrape par une mouette, qui est rattrapée par le pélican, qui mange le poisson… avec la mouette.
On y rencontre Gary et son petit-fils James dans leur Austin 1958 d’origine, bleu joyeux,
un médecin sorti tout droit de Crocodile Dundee, un hôtel de back-packers ou Gabriel m’explose au billard américain, première d’une longue série.
A Kangaroo Island, l’internet s’arrête là ou l’ile commence, lui imprimant un rythme sans doute plus proche de l’essentiel.
Le temps fait ainsi son œuvre, tel les « rochers remarquables »
face au very French phare du Coedic, ou dans les grottes dont les enfants s’émerveillent.
We landed in Adelaide which reveals its beauty in its outskirts, its hills and vineyards. We then headed down to a place everyone highly recommended visiting for its preserved fauna and flora: Kangaroo Island. Marsupials are everywhere, in every size, in the garden, behind the beach, on the road (ouch). Koalas are just abundant as kangaroos but in slow motion. Lots of fur seals, a lot fewer penguins (eaten by the former). On that same vein: we saw a fish eaten by a seagull eaten by a … six foot wide pelican! The island is wild, massive (160 miles x 50), remote and in many ways timeless. An exceptional retreat we enjoy before heading back to Sydney.
Francois
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Par 4ontheroad le 11 Janvier 2015 à 11:11
Il est un peu difficile de reprendre la plume avec légèreté après les événements parisiens. Aussi avons nous attendu un peu avant de mettre à jour le récit de notre périple.
Nous avons un peu de retard, aussi nous vous livrons en un bloc notre séjour à Melbourne. Ville que nous avons beaucoup aimée et que François avait dépeinte dans un joli poème ( avant d'écrire le précédent sur Charlie Hebdo):
Melbourne, le bel équilibre
Comme si elle se voulait discrètement seconde,
Elle a caché ses charmes au sud de Victoria.
Celle vers l’or de laquelle on se rua n’est pas celle que l’on croit.
A l’explosive Sydney qu’elle trouve superficielle, elle impose sa palette:
Cinq musées d’art moderne, aborigènes compris,
Cent autres galeries, festivals en pagaille,
Ecoles d’art entourées de salles de concerts.
Les caprices du climat permettent, parait-il,
Aux courants underground de refaire surface.
La journée terminée, les kytes survolent la mer,
Entre plages bondées et bruyantes terrasses,
Dessinant des ellipses sur fond de gratte-ciels.
Torquay, Point Break, et leurs surfeurs mythiques
Koalas, kangourous, bipèdes en néoprène
Sont à quelques encablures, une heure à peine.
Melbourne travaille dur mais cherche son équilibre ;
Thérapies en tout genre y fourmillent, publiquement
Elle assume ses fissures dans un béton trop jeune :
Campagnes anti-suicide sur les bus notamment,
Campagnes anti-blues, dédiée à ses seniors, dans les aéroports,
Comme si aux plus fragiles on assurait une place,
A moins que plus nombreux soient les cœurs de glace ?
S’ouvrir semble essentiel à cette mégalopole isolée par nature,
Grandir de toutes parts, de toutes les cultures.
Elle offre en ce moment un musée sur mesure à Jean-Paul Gaultier.
Melbourne fête chez lui ses visages inédits,
Ses « autres » dont il a lui aussi le goût
Et ses compositions qu’il puise de partout :
Métropolis, guinguettes, cuir, punk, plumes, laine ou fleurs,
Symbole d’une vie gourmande, nourrie de tant d’ailleurs.
L’héritage britannique devient californien à Brighton qui rappelle,
Aux sable et cabines près dont les couleurs enchantent,
Sa cousine balnéaire du sud de l’Angleterre.
Quarante degrés demain, vingt hier, le temps change mais l’humeur reste égale
Ici tels les Kiwis tout proches, simplifier est vertu, l’humour un régal.
Melbourne et son marché rappellent la belle Europe,
Le charme de ses vieilles pierres et des balcons ciselés,
Des bain-douches aux allures d’anciennes villes thermales,
Opère entre les tours de verre et de métal.
Ses étudiants d’Asie, d’Europe, d’Océanie y fusionnent leurs talents,
Mélangent leurs futurs au frêle rétroviseur de son récent passé.
Elle aimerait la retraite à soixante-dix ans,
Signe que l’on y vit bien, en tous les cas longtemps.
Sera-t-elle bientôt le Barcelone d’en bas,
Ou Singapour et New-York à la fois ?
Melbourne aux cent facettes changera d’ici là
Mais pas notre souvenir, esquissé en ces lignes,
D’une ville qui se questionne mais embrasse l’avenir.
François
Much as we liked Sydney as a vacation place hiding in the country’s largest city, Melbourne has even more than meets the eye (with nearly as many inhabitants). Its whimsical climate seems to fuel an endless art scene. It portrays Sydney as rather shallow and goes deep in modern and contemporary art, Aboriginal included. Whichever direction you will look, you will find a crane, or five, audacious architecture meeting Victorian buildings. You may also come across numerous ad campaigns speaking openly about depression in its most extreme forms, inviting people to speak up, as if Melbourne genuinely cared about bringing everyone along in its growth journey, and in other ways acknowledging that it currently does not. It seeks a balance it finds after work on the beach, in Brighton’ colored family picnic cabins in particular, or in neighboring Torquay and Point Break, surfers’ paradise. In a nutshell, a vibrant city that embraces its future but does not turn its back on its lifestyle and values.
François
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Par 4ontheroad le 8 Janvier 2015 à 12:15
A 30 heures de vous, nos cœurs sont meurtris,
Comme on perd une âme sœur, presque amie.
Nos mots ne suffisent pas à dire notre rage, aussi fort que l’était votre rire,
Parfois grinçant, mais toujours juste en tournant vos pages.
Garde-fous vous l’étiez et la folie l’emporte, passagèrement seulement :
D’une génération vous devenez désormais l’étendard de millions,
Aux quatre coins de la terre,
Au-delà des clivages et même des religions, on l’espère.
Bel exemple pour nous tous de « mourir debout plutôt que vivre à genoux ».
Nos prières vont vers vous et vos familles en deuil
Pour trouver à vos départs un sens,
Et vous aimer d’avoir su tant donner à la France.
François
It’s everywhere and so much has already been better said, but what you may not know if you have not lived in France is how much Charlie Hebdo is part of our culture and national heritage, be it through humor, sarcasm or cynicism, yet freeing in every way, and glorifying courage until our last day.
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Par 4ontheroad le 4 Janvier 2015 à 15:26
Australie: 5ème rang mondial pour son PIB/habitant. Sydney: une population en croissance de presque 30% en 20 ans avec bientot 5 millions d'"Aussies". Sydney, diverse sous toutes les coutures: géographie qui enchaine zones urbaines et parcs nationaux, plages et criques, le tout mis en musique par un réseau de ferries éfficace; architecture qui mélange les genres avec audace; démographie qui revendique sa mixite culturelle et une immigration dynamique issue, dans l'ordre, d'Angleterre, de Chine, d'Inde, de Nouvelle Zelande, d'Asie du Sud-Est, du Liban (la liste est longue).
Le fournisseur d'accès internet nous demande de répondre en ligne à un questionnaire: avez vous moins de 18 ans, 18 à 25, 25 ou plus? On est donc dans la categorie des 25 et plus; cela fait du bien à l'égo ...
Avec plus d'intensité encore qu'Auckland que nous venons de quitter, Sydney, ville jeune et survitaminée, semble écrire le monde de demain à pleine vitesse tout en tentant de maintenir un modèle social à mi-chemin entre Etats-Unis et Europe, le tout avec la simplicité de la culture du "no worries" et le maintien d'une vie festive où les terrasses et les bars ne désemplissent pas.
Nous avons jeté l'ancre à Manly Beach dans un complexe hotelier dit "Q-Station", improvisé à l'interieur de ce qui fut le centre de quarantaine ("Q-") pour les immigrants du siècle passé en santé précaire, le tout à 20 minutes en ferry du centre ville. Batiments début de siècle au charme désuet, plage dorée, et jardin sans fin que se partagent lapins, porc-épics du meme gabarit, opossums, perroquets et cacatoes, serpents et pingouins en plus petit nombre, mais aussi Gab et Adé pour travailler en surplomb de la baie; pas mal la cour de récré.
On retrouve à Manly Philippe et Caroline, residents depuis 4 années. Les talents creatifs de Caroline avaient rejoint ceux de Fabienne aux Beaux Arts, entre deux expatriations, et nous voici rassemblés ici, enfin, avec bonheur.On savoure à Sydney le musée d'Art Moderne, sur Circular Quay, superbe par ses collections et l'irrévérence amusée d'un pays qui ne se prend pas trop au sérieux.La tension (positive) monte jusqu'au 31, célèbre pour son feu d'artifice. On part à Melbourne mais on tenait a vous livrer nos premières impressions de sa grande sœur.Australia, the world's 5th highest GDP/inhabitant.Sydney, 30% population growth in 20 years. This is where the new world seems to be defined; mixed, fast, creative, opportunistic, hardworking yet easy-going. To which Sydney adds a unique geography that has its CBD only minutes away from spectacular beaches and national parks. We set foot in Manly Beach, at the Q-Station hotel (Q for Quarantine): the station where immigrants with a fragile condition spent weeks before being given a chance to set a definite foot in Australia. A park, a beach, and expansive grounds where Gabriel and Adelaide have ample space to work and play. In Manly, we met Philippe, Caroline and one of their daughters; Caroline studied Beaux Arts with Fabienne between expatriation opportunities and has lived in Sydney for nearly 4 years, so it was a treat for us to see them there. We closed our visit with the tour of the museum of modern art, where humor prevailed in many pieces. François
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