• La Garganta del Diablo

    La Garganta del Diablo

     

    Bienvenue dans les Gorges du Diable

    Ici point de palmiers et encore moins d’érables:

    Le soleil vient matraquer la roche si fort qu’elle se cache

    Dans quelques coins d’ombres, parfois trahis par un éclat de quartz.

    Le relief se dérobe sous nos roues: ici règne le sable

    Qui efface les traces d’un passage passé, et nous rendrait bien vite fou

    Si nous avions en plus de faim, trop soif sous l’astre qui nous toise.

    Au détour d’une grotte, d’une ravine puis d’un tunnel sans fin,

    La Catarpe sculpte une tour d’allure génoise.

    Derrière un champ, qu’on imagine de Mars, de rouges et ocres pierres

    Dessinent le chemin aride ou s’engouffrent vent et poussière

    Alors qu’il y a plusieurs millénaires, deux cent mètres au-dessus de nous

    La mer recouvrait la vallée, la blanche église et la rivière.

    La Garganta del Diablo

    La Garganta del DiabloLa Garganta del Diablo

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Garganta del Diablo

    Welcome to Devil’s Gorge, in the “Catarpe” valley: exiting the hotel, all four of us took our four bikes for a 30 mile ride between canyons, hills, rocks and ravines. It begins with a road by the river that vanishes into the mountain only to reveal more secret paths, quartz crystals, natural tunnels. Slowly but surely, the path goes up and gets narrower. Adelaide and Gab seem to ignore the heat and, pedal to the metal, ride for three hours in absolute beauty, until we reach the valley we had earlier left, in front of a tiny white church, the oldest of the Atacama desert, six hundred feet under what used to be sea level.

    La Garganta del Diablo

     

    Francois


  • Commentaires

    1
    Nat
    Jeudi 9 Octobre 2014 à 09:42

    Et bien, je viens de passer un beau moment avec vous en suivant votre dernière semaine.

    Merci pour ces photos sublimes, ces textes plein d'émotion et de joie... On sent chez vous un émerveillement permanent. Comme disait je ne sais plus qui, le monde ne mourra pas par manque de merveilles mais uniquement par manque d'émerveillement.

    Toutes ces beautés vivent en vous ! Merci de nous les faire partager.

    Plein de gros baisers et bonne continuation les loulous.

     

     

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