• Nos anges gardiens sont sur le pont et ils travaillent furieusement bien, merci à eux. Nous vous invitons à Torres del Paine, le parc national le plus célèbre du Chili. On reprend notre liste de superlatifs et l’on monte d’un cran, car, à la beauté du site, extension septentrionale du parc voisin des glaciers, s’est ajoutée une météo plus clémente que la norme, qui nous permet de partager ces images.

    Mythique Torres del Paine  Mythique Torres del Paine

     

     

     

     

    Ce temps fut idéal pour faire la ballade dite du Mirador del Condor, le bien nommé car ils nous survolaient à trente mètres à peine.

     

    Mythique Torres del Paine

    Mythique Torres del Paine

    Mythique Torres del Paine Mythique Torres del Paine

     

     

     

     

     

     

     

     

    Temps ideal pour aussi explorer le glacier Grey.

    Mythique Torres del Paine

    Mythique Torres del Paine Mythique Torres del Paine

     

     

     

     

     

     

    Mythique Torres del Paine Mythique Torres del Paine  

     

     

     

     

     

    Le glacier Grey offre toutes les nuances de bleu dans ses icebergs en devenir, lequel bleu vient inonder le lac Pehoe en aval tel un lagon qu'on imagine tropical... a 28 degrés près.

    Mythique Torres del Paine  Mythique Torres del Paine

     

     

     

     

     

     

     

     

    Temps idéal encore pour aller à la rencontre des pumas et de leur tableau de chasse en os (et un peu moins en chair après le passage des condors susnommés et de visiteurs affammés)Mythique Torres del Paine

     

     

    Mythique Torres del Paine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C’est sur son flanc sud-est que Torres Del Paine se révèle encore plus impressionnant, alors que le vent de plus de 100km/h lève des moutons sur le lac Sarmiento. Sur le rivage, les troupeaux de leur aïeux (sans doute parce qu’ils sont lainés ...), restent de marbre, dont l’agneau, tendre à souhait, qui finit dans notre assiette à la table de l’audacieux hôtel Tierra Patagonia.

    Mythique Torres del Paine

    Belles rencontres humaines ici aussi à l’auberge ou nous vivions, au Lago del Toro, un peu perdue entre deux plaines au confluent de deux rivières, gérée par Gustavo et Myriam, modèles de gentillesse et de courage car la montagne ici règne en maitre, aussi sublime qu’hostile.

    Mythique Torres del Paine

    On a poursuivi vers l’Argentine en passant des postes frontière aux allures de Tintin.

     

    Welcome to Torres del Paine. Superlatives abound. You have seen the Alps, or Colorado, and think, like we did, that you could skip the visit? Think again, zoom out and let yourself be taken over by landscapes that mix vast green and blond plains with light blue lakes, grey glaciers, and steep dark mountains emerging as one giant formation sculpting the horizon. We did 3-4 hour walks each day, surrounded by gracious condors, confident guanacos … and tens of guanaco carcasses, courtesy of the local puma.

    We were greeted by the most charming owners of an all-so-charming hostel in the middle of green fields, wild horses and colorful riverbeds and ended on a high note with a quick lunch at “Tierra Patagonia”, a daring architectural project that faces the South-Eastern end of Torres del Paine. We then headed North-East to Argentina, in fact to the same set of glaciers on the opposite side of a Tintin-like border withstanding brutal winds of 70mph and above.

    Francois

    Liens utiles (useful links):

    http://www.torresdelpaine.com/ingles/secciones/02/a/mapas.asp

    http://www.lagodeltoro.com/

    http://altopehoe.cl/index.php

    http://www.tierrapatagonia.com/hotel/the-experience.htm


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    Une escale de 4 jours dans le charmant port de Puerto Natales, nous a permis de découvrir les fjords somptueux, sous toutes les couleurs de ciels possibles, du lever au coucher du soleil..

    Puerto Natales au coeur des fjords

    Puerto Natales au coeur des fjords

    Puerto Natales au coeur des fjordsPuerto Natales au coeur des fjords

     

     

     

     

    .de belles estancias perdues dans la campagne

    Puerto Natales au coeur des fjords

    Puerto Natales au coeur des fjords

    Puerto Natales au coeur des fjords

    et surtout...d'admirer des heures durant les condors des andes...Puerto Natales au coeur des fjords

     

     

     

     

     

     Puerto Natales au coeur des fjords

     

    Puerto Natales au coeur des fjords

    3,30 m d'envergure...fascinant.

    Et après...petit bain dans le jacuzzi...Bonheur !

    Puerto Natales au coeur des fjords

    Bon, d'accord, pas très routard tout ça...!

     

    A 4-day stopover in the charming port of Puerto Natales. We could observe splendid fjords with so beautiful skies from sunrise to sunset ...amazing estancias lost in the countryside

    and ... admire Andes Condors for hours and hours... 3.30 m wingspan ... fascinating .

    Et after that ... a little time in the jacuzzi ... Pure happiness!

     

                                                                                                      Fab

     

     


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  • Sagesse Patagonienne

    Sagesse Patagonienne

    Sagesse Patagonienne

    SAGESSE PATAGONIENNE

     

    Une vérité s’impose depuis notre départ,

    Un mois pour que le voyage nous éclaire  (il n’est jamais trop tard).

    Dans cette ruelle abimée ou ce visage creusé,

    Dans les fissures d’un côtre qu’on croit abandonné,

    Dans les tôles ondulées d’une cabane de pêche

    Ou la rouille qui dévore la barrière d’un chemin,

    Partout la marque du temps donne son supplément d’âme

    Aux choses comme aux gens, au rythme du présent.

     

    Pas d’accélération inutile en ces terres,

    Pas cette prétention que nous avons parfois dans les villes du nord

    A croire que l’on façonne le monde,

    Souvent à raison, mais plus encore à tort

    Lorsque nous ignorons ce qui nous est offert

    Déjà, là, sous nos yeux par ciel, terre et mer.

    Quand prend-t-on les minutes, sans même parler d’une heure, pour mieux les respirer ?

    Quand leur fait-on insulte à trop les négliger?

     

    Il me revient en boucle l’interview d’une indienne,

    Native américaine comme elle aime se décrire:

    «Quand je reviens chez moi, j’aime marcher les pieds nus

    Pour ressentir le sol, qu’il puisse me nourrir (…)

    La Terre nettoie mes peurs, m’enracine plus bas».

    Même sagesse plein sud, jusqu’en Patagonie

    Où tous les éléments nous montrent une meilleure voie

    Entre êtres de lumière et petits grains de poussière,

    Entre lacs turquoise et falaises de pierre.

    Je prends conscience du présent qu’ils nous offrent,

    Aux deux sens du terme:

    Ecouter le pouls des régions traversées 

    Et prendre ainsi le temps de s’y abandonner,

    Mais aussi faire moins, voir moins, et mieux peut être ainsi,

    S’en remettre à l’horloge d’hier Magellan,

    A sa ténacité autant qu’à sa constance

    A opposer à notre moderne impatience,

    Trouver chez un « gaucho » un peu de complicité avec l’horizon

    Voir dans un « ciaotito » un sourire aussi charmant que fort est le regard

    S’émerveiller, tels les condors contemplant la vallée et planant comme on danse

    Rendre grâce à ces montagnes de neige et de glace,

    Y puiser un peu d’éternel pour, paradoxalement,

    Avoir toujours plus envie de ce que l’on a,

    Et savourer chaque moment.

     

    Sagesse Patagonienne

    Sagesse Patagonienne

    Sagesse Patagonienne

     

    An alternate truth imposes itself gradually on us through the marks of time we come across, in people’s expressions, architecture or nature’s constructions. We re-learn to live the present, in every sense of the word, shying away from artificial acceleration. Indian wisdom prevails, North to South of Chile, and reminds me of the interview of a Native American by a young photographer at Tacoma’s museum of modern art: “I take off my shoes every time I get back home, to feel the cleansing energy of Earth, and anchor myself that much deeper”. In Patagonia, just like in Atacama, we are constantly reminded of how small and vulnerable we are, and invited to do less, see fewer things, but embrace them so much more, only to learn to better “desire what we have” as one my grandfather’s defined his own sense of joy.

    François


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  • Nous voici en Patagonie, au bout du monde, au bord du mythique détroit de Magellan, le premier fou à avoir démontré qu'on pouvait faire le tour du monde en 1522.

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

    Nous restons 3 jours à Punta Arenas, une ville balayée par le vent, aux ciels lourds et changeants, et aux couleurs vives, comme pour tromper la grisaille ambiante.

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

    Des nuances de gris, jaune et bleu. Nous sommes chanceux, il ne fait pas trop froid et le ciel est régulièrement lumineux. Il neigeait la semaine dernière …

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

    Punta Arenas, où le lieu de rencontre de tous les aventuriers en partance pour l’Antarctique, ou autres expéditions australes, tout comme Ushuaia en Argentine. Punta Arenas, ancienne ville prospère des magnats de la laine et du bois. Ville cosmopolite, grand lieu de l’immigration européenne à la fin du 19ème, et en particulier des croates.

    Choc des cultures aujourd’hui entre les anciens palais bourgeois...

    et les cabanes de pêcheurs en tôle ondulée laissées à l’abandon...

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

    entre les cargos en partance et les carcasses de bateau affalées le long des plages.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     C’est une ville très attachante. Nostalgique et romantique. Faite de bric et de broc, et pourtant pleine d’une belle énergie. Nous y avons découvert des trésors de restaurants, dans de belles maisons bourgeoises. On n’aurait jamais imaginé trouver autant de raffinement ici.

    Peut-être est-ce le fait de l’éloignement et de l’austérité du climat, mais nous ne rencontrons que des gens adorables, chaleureux et généreux.

    Très joli moment passé sur la réplique du Victoria, le seul des 5 bateaux de l’expédition de Magellan à être revenu intact à Séville.

     

    Puis nous sommes partis pour Puerto Natales, en traversant des heures durant, l’immensité interminable et mystérieuse de la Patagonie… Des champs à perte de vue, des estancias ( ranchs) , des chevaux, des gauchos, des moutons et même des nandus (petites autruches) ! Et en arrière plan, les montagnes enneigées du Parc de Torres de Paine. Splendide. Et des ciels …incroyables. Pas de pluie…pour le moment !

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

     

    Gabriel se passionne pour les oiseaux de toutes sortes que nous découvrons. Il devrait nous faire un petit article bientôt…Nous avons même pu voir quelques pingouins de Magellan qui se dandinaient sur une plage !

    Ce soir nous sommes arrivés dans la petite ville de Puerto Natales au beau milieu des fjords. Magnifique coucher de soleil sur les montagnes, Nous aurons peut-être la chance de voir les trois pics de Torres del Paine ?

    Here we are in Patagonia, the end of the world, along the mythical Strait of Magellan, (the first man to have traveled around the world in 1522).
    We stayed three days in Punta Arenas, windswept, with heavy and changing skies

    Shades of gray, yellow and blue. We're lucky it's not too cold and the sky is bright regularly. It snowed last week ...
    Punta Arenas, the meeting place for all adventurers bound for Antarctica, or other southern expeditions, as Ushuaia in Argentina. Punta Arenas, formerly prosperous city with its tycoons of wool and wood. Large, European immigration in the late 19th and especially from Croatia.
      Culture clashes today between the old bourgeois palaces and fishing shacks of corrugated iron, abandoned, between outbound cargo and ship carcasses sprawled along the beaches.
    This is a very charming city. Nostalgic and romantic. Made up of bits and pieces, and yet full of great energy. We discovered a wealth of restaurants, in beautiful mansions. We never imagined finding much refinement here.
    Maybe is it because of the distance and auster climate, but we met only nice people, friendly and generous.
    Very nice moment spent on the replica of the Victoria, the only one of the five ships of Magellan's expedition that returned intact in Seville. We just finished the biography of Magellan Zweig. It's fascinating, do not hesitate.
    Then we went to Puerto Natales, crossing for hours the endless vastness of Patagonia : estancias (ranches), horses, gauchos, sheeps and even nandus (ostriches)! In the background, the snowy Park -Torres del Paine - . Splendide.
    Gabriel has a passion for birds of all kinds . It should make us a little article soon ...
    We even got to see some Magellanic penguins that waddled on a beach!
    Tonight we went to Puerto Natales. Beautiful sunset over the mountains. We may be lucky enough to see the three peaks of Torres de Paine tomorrow...

     


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    SANTIAGO

    Nous voilà trois jours à Santiago après dix dans le désertique et sublime Atacama. On découvre une ville qui, comme le reste du pays, et au contraire de sa voisine Argentine, explose, avec, dans les nouveaux quartiers, les codes habituels de quelques ilots de prospérité (automobiles rutilantes, architecture audacieuse, centres commerciaux tels des temples, marques internationales tellement absentes du reste du pays que l’on vient de traverser). La croissance (PIB/habitant x2.5 en 10 ans) trouve son explication principale dans la terre (l’extraction du cuivre) et de l’autre côte du Pacifique (la Chine, moteur de cette même demande). On ne boude pas notre plaisir car ce confort a tout de l’Europe ou des Etats Unis, et ce avec un climat de rêve.

    Santiago est avant tout pour nous placée sous le signe de belles rencontres et de la générosité dans le « village mondial » : Roger et son épouse, Suisses résidents irréguliers de Santiago, que nous ne connaissons pas, nous prêtent, à distance, leur appartement immense dans le très sophistiqué Vitacura juste en face des montagnes qui culminent à 5700 mètres sous nos yeux.

    Santiago

    Santiago

    Juste par amitié car ils connaissent David et Adriana, couple franco-brésilien exquis que nous ne connaissions pas il y a dix jours non plus, eux-mêmes ami de vingt ans d’un couple franco-italien que certain(e)s d’entre vous connaissent et apprécient tout autant que nous: Laurent et Sarah Bastié, découverts à Seattle. Superbe chaine d’amitié qui nous touche et fait du bien. Merci du fond du cœur à chacun/e d’entre eux/elles.

    S’y ajoute une autre superbe rencontre : Francois – Corse-, Paola – Pascuane- et leurs fils Maël, qui nous ouvrent leur maison comme un restaurant à trois toques avec ce supplément d’ame qu’ils tiennent peut-être l’un et l’autre de l’hospitalité des iliens envers les visiteurs un peu perdus hors de leurs repères.

    Santiago

    J’entends parler de Francois et Paola depuis vingt ans que je connais le frère de Francois, et nous voici réunis à l’autre bout du monde, tous loin de nos bases.

    David et Adriana nous emmènent au sommet du Cerro San Cristobal, que domine la Vierge de la inmaculada Conception, d’où nous surplombons la ville.

    Santiago

    Santiago

    A l’ouest ses constructions frêles telle une version monochrome de Valparaiso; à l’est vers les montagnes, les enclaves prospères évoquées plus haut, les grues qui s’agitent, les Andes encore enneigées aux premiers jours du printemps.

    On découvre aussi l’incontournable place des Armes, la cathédrale, la colline Santa Lucia et ses amoureux qui se bécotent sur les bancs publics.

    SantiagoSantiagoSantiago

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Santiago

     

     

     

     

    Vous reprendrez bien un peu de désert après l’Atacama? Alors rendez-vous bientôt pour partager avec vous nos premières impressions de Patagonie, 3200 kilomètres au sud.

     

    SANTIAGO

    Welcome to Santiago-the-prosperous, driven by the recent copper boom, itself driven by China. Besides two digit growth of GDP per capita and its usual signals in new parts of the city (malls, latest automobiles, a supposed real estate bubble and comfort we do appreciate coming from rugged Atacama), it is “friendship without frontiers” that dominates our stay. We discover friends (from Belgium) of friends (from France and Brazil) of friends (from France and Italy via Seattle), and they open their home like we have forgotten how to. This marks a beautiful chain of kindness and generosity that continues with Francois (from Corsica) and Paola (from Easter Island). They welcome us to their home after we heard from them for twenty years; delicious in every way. Many thanks for these warm moments as we head to windy Punta Arenas. If Atacama left you begging for another desert, with its own charms and history, stay tuned, Patagonia is coming, 2000 miles South.

     

                                                                   François

     

     

     

     

     


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