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Palermo et El microcentro
Les après midi continuent d’être consacrées à la decouverte des lieux: longue promenade jusqu'au MALBA, musée d’art moderne entre les ambassades et les hotels particuliers qui toisent la crise.
Y sont presentées les oeuvres de Le Parc et ses jeux d’optique en mouvement entre ombre et lumière: Le Parc de Lumières
Et voici Palermo, ses Immeubles bas, ses boutiques branchées et ses restaurants qui ne s’animent qu’à partir de 10h le soir. On y arrive et on en part sans doute trop tôt mais on a marché une dizaine de kilomètres et les cours ont commencé tot eux aussi. Extinction des feux.
The last two afternoons were dedicated to monuments and museums: the MALBA, modern art in the most prestigious part of town. We discover the work of Le Parc, and his playful work between shadows and lights. The day ends in Palermo, the hip area for nightlife and fashion victime, that we discover too early and leave just as early.
Hier c’est en rose que commence l’après midi: la Casa Rosada le palais présidentiel, qui n’a de poêtique que la couleur, qu’elle tient du sang de boeuf. Beau symbole pour cette place où se sont enchainés les discours libérateurs et les pires dictatures. Le palais fait face au ministère de la défense en surplomb des docks devenus lieux de promenade, où l’on decouvre un navire de guerre du début du siècle dernier, sublime.
La journée se termine en musique dans un sous-sol improbable des quartiers d’affaires ou se retrouvent quarantenaires et nonagénères autour d’un tango: une milonga. Coup de coeur: sensualité, retenue, élégance du movement, du non-dit, de la tendresse d’une joue posée sur une autre, le haut du corps rivé à celui de son/sa partenaire, libérant les jambes qui s’évitent ou se frôlent, telle une corrida pour deux dont l’issue serait plus heureuse. On oublie tout: les 5-10-20 ans qui séparent les couples, les rides qui trahissent le temps malgré l’agilité des danseurs/seuses, le tumulte de la rue deux volées de marche plus haut, et l’on est tout à ce moment où le temps s’arrête pour mieux vivre l’instant.
Thursday began in pink. That of the presidential palace, the color of which is that of bull blood, a perfect symbol for a place from which freedom and dictatorial speeches followed one another, in blood baths precisely, behind closed doors of the secret police of “el processo” just 30 years ago. Hope prevails today and the future takes shape on the other bank of the river, by the Ministry of Defense, where we discover an early century warship moored to the dock for visitors to enjoy.
The day ended in music, and seduction, in an expected public underground tango place called a milonga. Age does not seem to matter in this charming, timeless place where sensuality and music put time at a stand-still. An invitation to live the moment that Gabriel and Adelaide love as much as we do.
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