• Vivre les pieds dans l'eau

    Une journée marquante. Bouleversante. Celle passée sur les rives du Lac Tonle Sap, au sud d'Angkor.

    Vivre les pieds dans l'eau

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Visite d'un village de pêcheurs, confrontation directe avec  cette misère effroyable, ces odeurs putrides et ces enfants qui travaillent avant d'aller à l'école....quand ils y vont.

    Vivre les pieds dans l'eau

    Vivre les pieds dans l'eau

    Vivre les pieds dans l'eau

    Vivre les pieds dans l'eau

     En fonction  des saisons, le lac varie de 3000km2 à 12000km2. Les habitats s'adaptent...Pilotis de 10 mètres de haut, maisons flottantes. Différentes mais toujours précaires. Etrange paysage que ces maisons de guingois, troublante poésie aussi. Une Venise brinquebalante et cabossée.

    Nous sommes sous le choc.

    Vivre les pieds dans l'eau

    Vivre les pieds dans l'eau

    Pour Gab et Adé, c'est un face à face avec la réalité qui se passe de commentaire.

    Vivre les pieds dans l'eau

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    Vivre les pieds dans l'eauVivre les pieds dans l'eau

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au centre du lac, un village fantôme surgit au loin, qui flotte entre ciel et mer.

    Vivre les pieds dans l'eau

    Vivre les pieds dans l'eau

    Vivre les pieds dans l'eau

    Vivre les pieds dans l'eau

    Poésie pour nous, mais pour nous seulement...Nous croisons des regards légitimement durs, d'autres rieurs. Deux mondes qui s'observent en silence et ne se rencontrent pas.

    Vivre les pieds dans l'eauVivre les pieds dans l'eau

     

     

     

     

     

     

    Vivre les pieds dans l'eau

                                                                                                    Fab

    During our journey, there are days that leave their mark more deeply than others. This is one of them. A two hour drive South of Angkor, we arrive at a fisherman's village, very far from Siem Reap's life-style.

    Misery reigns, houses float 30 feet above water level in the dry season, but just 3 feet above in the rainy season. For Gab and Adé, the wake-up call is brutal. For all of us, it is moving and yet even emotion seems ill-placed as everyone we see surmounts harsh conditions through hard work and inspiring dignity.

     


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  • Nous venons de passer 6 jours merveilleux au Cambodge, à Siem Reap, la ville moderne d'Angkor.

    Un lieu mythique, et mystérieux. Nous avons sillonné le site de long en large tous les matins, avec notre guide (indispensable si on veut comprendre un minimum de choses), et notre mini van climatisé (encore plus indispensable par 35° moites et humides). Les après midi, nous les passions à "récupérer", à l'ombre et au frais.

    Comme nous ne nous levions pas à 5h30 du matin, ni ne retournions à la tombée du jour en pleine canicule, la lumière était crue et nos photos ne sont pas les meilleures. De plus, rien ne ressemble plus à une vielle pierre...qu'une vieille pierre. Alors voici en bloc nos meilleures images...mais il est très difficile de rendre ici la grandeur de ces temples immenses dont l'âge d'or se situe au 12ème siècle.  

    Le plus majestueux de tous est Angkor Wat, emblème du Cambodge, avec ses douves et ses cinq tours,  et le plus grand monument hindouiste du monde.

    ANGKOR PLUS MIEUX

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    Hindouiste à sa construction, il devient Bouddhiste au 16ème siècle lorsque le Bouddhisme devient la religion officielle. 

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    Angkor Thom est la ville royale qui comporte un palais, et de nombreux temples, dont le célèbre temple  Bayon et ses tours ornées de visages . Elle compta jusqu'à 1 million d'habitants: la plus grande ville du monde au début du 13ème siècle!

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    Le plus charmant et spectaculaire est le Temple Ta Prohm, toujours envahi par les arbres ( les fromagers). La restauration s'est faite partiellement en maintenant la présence des arbres, qui font désormais partie de la structure. La nature reprend vite ses droits.

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     Enfin, le plus gracieux, miniature et finement ciselé, la Citadelle des Femmes, dont Malraux vola une statuette ....

    ANGKOR PLUS MIEUX

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    On est devenus incollables sur l'hindouisme et les réincarnations de Vishnu...au moins jusqu'à ....demain !

    ANGKOR PLUS MIEUX

     

     

    We just spent 6 wonderful days in Cambodia, in Siem Reap, the modern city of Angkor.

    A myhtical and mysterious place. We traveled along the site every morning with our guide (essential if you want to understand a minimum of things) and our air-conditioned minivan (even more essential by 95° F). 
    As we did not get up at 5:30 am, nor were returning on site for sunset, the light was raw and our photos are not the best ones. Moreover, nothing looks more like an old stone ... than an old stone. So here is our selection... but it's difficult to do justice to the magnitude of these temples whose Golden age occurred in the 12th century.

    The most majestic of all is Angkor Wat, Cambodia s emblem, and the largest Hindu monument in the world, until it was turned Buddhist in the 16th century.

    Angkor Thom is the royal city that presents a palace and many temples, including the famous Bayon temple. The city counted up to 1 million inhabitants: the largest city in the world in the late 12th century.

    The most charming temple is the Ta Prohm Temple, invaded by nature. Restoration was done partly by maintaining the presence of trees, which are now part of the structure. Several successful movies were shot on location here: Two Brothers, and Lara Croft in a different genre! 

    Finally, the most gracious, miniature and finely chiseled, Is the Women's Citadel, in which French author Malraux stole a statue that earned him 18 months in jail, years before he entered politics.

       

     


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  • Nous avons passé près de 10 jours à Luang Prabang, ancienne cité royale, en savourant chaque minute.

    Le charme de Luang Prabang

    D'abord parce que mon père nous y a rejoint ( sans ma mère qui hélas a attrapé la grippe avant de partir). C'est la fête , nous sommes très heureux de ces retrouvailles au bout du monde.

    Le charme de Luang Prabang

    et ensuite parce que nous sommes tombés sous le charme de cette petite ville entourée de deux fleuves  que nous sillonnons à pied de long en large, pour découvrir ses ruelles arborées , ses ponts de bambou et ses maisons coloniales. 

    Le charme de Luang Prabang

     

    Le charme de Luang PrabangLe charme de Luang Prabang

     

     

     

     

     

     

    Il fait très chaud à partir de 14h et nous faisons un gros break sieste/CNED de 14 à 18h avant de ressortir.

    Le charme de Luang Prabang

    Les temples Bouddhistes sont très nombreux et somptueux.

     

    Le charme de Luang Prabang

    Le charme de Luang Prabang

    Le charme de Luang Prabang

    Feuilles d'or, marqueterie de miroirs multicolores, fresques murales...c'est splendide.

    Le charme de Luang PrabangLe charme de Luang Prabang

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous assistons à la procession des moines à l'aube, qui reçoivent leur nourriture quotidienne des mains des fidèles agenouillés sur leur passage....et découvrons avec tristesse que ce moment est devenu un enfer pour les moines, qui défilent comme sur le tapis rouge, sous une pluie de flashs, encerclés d'une nuée de touristes qui se pressent autour d'eux. Même pas envie de faire des photos...

    Le charme de Luang Prabang

    Le charme de Luang Prabang

     

     

     

     

     

     

    Nous avons passé un moment inoubliable avec des éléphants, notamment Maxi le bébé de 17 mois qui a attrapé Adé par la jambe. Lenteur et sagesse. Ces animaux sont touchants . Ils sont hélàs en train de disparaître et l'on estime que dans 50 ans il n'y en n'aura plus ( à part dans les Zoos).

    Le charme de Luang Prabang

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    Nous partons découvrir les jolies cascades de Kouang Si

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    Le charme de Luang Prabang

     

     

     

     

     

     

    Nous nous rendons en bateau aux grottes de Pak Ou, transformées en lieu de culte Bouddhiste.

    Le charme de Luang PrabangLe charme de Luang Prabang

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le charme de Luang Prabang    Nous sommes partis à regret de ce petit  paradis , où nous commencions à avoir nos habitudes ( surtout la tarte au citron de 21h ! juste après la partie de Président ou de Barbu )

     

     

                                  Fabienne

     

     

     

     

     

     


    We spent more than 10 days in the charming royal city of Luang Prabang and enjoyed every single minute of it.

    First because my Dad joined us, which was a great joy for all of us (my mother got the flu a few days before leaving)

    and secondly because we fell in love with this small town surrounded by two rivers, where we could wander around and discover its streets, bamboo bridges and colonial houses.

    We visited its many superb temples: gold leaves, inlaid colored mirrors, murals ...  
    We witnessed the procession of monks at dawn, who receive their daily food from the hands of the faithful kneeling on their way .... and sadly discovered that this has become "hell for the monks": to walk under a rain of flashes, surrounded by swarms of tourists who flock around them without respecting any sense of privacy.
    We had a memorable time with elephants, including baby Maxi 17 months old..
    These animals are moving and disappearing: it is estimated that in 50 years there will be no more éléphants in Laos (except in zoos).

    We visited the Pak Ou caves transformed in a Buddha temple and the beautiful Kouang Si Waterfalls.We left with regret this little paradise, where we had begun to have our habits (especially the lemon pie at 9pm, just after the cards game !

                                                                                             Fabienne

     

     

     


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  • Nous poursuivons notre chemin vers le nord, en voiture puis en bateau vers Muong Noy, à la rencontre d’ethnies minoritaires. La densité touristique est inversement proportionnelle au dépaysement, absolu. Ce petit périple s’avère être un voyage dans le temps. 

    Les tribus du nordLes tribus du nord

     

     

     

     

     

     

    Les minorités du nord

     La lenteur du bateau donne le ton : il remonte le Nam Ou à contre-courant, se frayant des chemins de deux mètres de large entre les rochers affleurants. Le long de la berge, femmes et adolescentes sont courbées dans l’eau de la rivière pour en récupérer les algues qu’elles vendront une misère au village. Les chercheurs d’or leur font écho sur l’autre rive, le tamis à la main. L’électricité est fournie aux fermes en surplomb par les dynamos astucieusement assemblées avec du bois et des pierres puis un fil suspendu par des bambous qui tiennent par miracle.

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     Arrivés au village, accessible uniquement par bateau, un sursaut de modernité nous surprend : partout le wifi et la téléphonie 3G. Pratique mais aux antipodes de la simplicité que viennent chercher les visiteurs. L’un d’entre eux nous le rappelle un peu trop fort après un peu trop de bières mais après tout il a raison. On débranche donc tout pendant 24 heures alors que nous poursuivons notre chemin vers deux villages à quatre heures de marche.

    Les tribus du nord

     

    On y retrouve les dynamos, des constructions dont on imagine que la mousson les détruit d’un souffle, des villages à 500 ans de notre confort mais dont la finesse de l’artisanat et  la profondeur des regards nous séduisent.

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    Les tribus du nord

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    Les étals sont chiches mais colorés. Les balais de feuillages y sont assemblés avec patience et dextérité. 

    Les tribus du nordLes tribus du nord

    Adélaïde et Fabienne s’essayent au métier à tisser. Gabriel y apprend à construire un révolver de bambou.

    Les tribus du nord   Le guide, Kao, partage avec lui ses projets de maison pour sa femme et ses parents, peaufine son anglais, lui rappelle qu’à quatorze ans les jeunes filles du village se marient et qu’il serait sans doute déjà père.


    Les tribus du nord

    Dans cette société loin de tout, la famille est plus proche que jamais, le village plus solitaire mais sans aucun doute plus solidaire. L’histoire proche s’en rappelle tragiquement aussi : plusieurs millions de tonnes de bombes qui touchaient indifféremment hommes, femmes et enfants, civils et soldats quand bien même ils trouvaient refuge au fond des grottes que leur offrait la montagne.                                                                                 

    Les tribus du nord

                                                                            

     

    A l’arrière-plan, on découvre l’étape première de produits qui quittent le Laos pour l’exportation : les forêts de teck et d’acajou, largement déboisées, les caoutchoucs destinés à la Chine, laquelle investit massivement dans des barrages pour y combler ses propres besoin en électricité, la rendant paradoxalement plus chère aux Laos eux-mêmes. On sent bien l’équilibre fragile entre un jardin d’Eden riche en faune et flore, dur mais généreux, et des voisins (Thaïlande, Yunnan/Chine, Vietnam) chacun quinze fois plus peuplés et déterminés à s'approprier la moindre portion disponible de ce pays magnifique mais toujours aussi vulnérable.

    Nous voyons le Laos comme il ne  sera sans doute plus dans 10 ans et l’on savoure ce privilège .

    Les tribus du nord

     

    We pursue our trip up North towards Muong Noy. Time travel it seems: a slow wooden boat takes us up the river, people searching gold on the river bed, others seeking weeds they will sell for a dime at the market, electricity provided by small rapids on the side of the river. From Muong Noy, we head inland for a four hour walk to minorities in a neighboring valley. Time stands still. Houses are so thin they are almost rebuilt after each monsoon. Far from “everything” as we define it, they have developed a deeper sense of togetherness and solidarity, cross-generational, that we have much to learn from.

                     

    In the background, deforestation continues, with teak and mahogany forests losing ground. Similarly, the river itself gets a fourth dam built that will provide extra electricity for China, but little more to Lao people. Sadly, we see the country change under the demographic pressure of its immediate neighbors and the investments that follow, some necessary and yielding positive impacts, some challenging the inner strengths, beauty or independence of Laos. We continue to enjoy its magic anyway and will soon walk you through Luang Prabang.

     

     

     

     

     


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  • Partis de Vientiane, nous remontons vers le nord du Laos, avec Vang Vieng pour étape. Elle se révèle bien plus que cela.

    Van Vieng

    Vang Vieng

    On y rencontre Audrey, Léopoldine, Thibaut et Thomas venus de Paris traverser Laos et Viet Nam à vélo. Ils dorment souvent dans les temples dont les moines leur ouvrent leurs portes. Leur enthousiasme pour le Laos est contagieux.

    Van Vieng

    Vang Vieng a une réputation sulfureuse: rave parties avec sceaux d'alcool (littéralement) et DJs stupéfiés, sur ses rives d'ordinaire sereines. Derrière cette façade dont nous supposerons qu'elle n'est plus de notre âge (et pas encore de celle des enfants), nous découvrons une nature sublime.

     

    Van Vieng

    Des falaises verticales en pains de sucre abritent des grottes par dizaines en surplomb de la vallée.

    Quant au vert de la campagne, il est rehaussé par les étoffes colorées tissées dans les frêles cabanes de bois qui longent ses chemins.

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    Régression collective: nous sillonnons Vang Vieng à bicyclette taille enfant,

    Van Vieng

    Van Vieng

     en essayant de se protéger de la poussière soulevée par les motos...

    Nous longeons ses montagnes dans une eau tiède... affalés dans des chambres à air pendant 3 heures ....(dure journée),

    Van Vieng

    l'enjambons par d'improbables ponts de bambou. On découvre aussi le fameux "lagon bleu". On pourrait prétendre qu'il est aussi désert que la photo d'Adelaïde en naïade, mais le zoom arrière est plus fidèle à la réalité et un peu plus effervescent.

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    Sur le chemin du retour, on trouve la joie des enfants revenant de l'école

    Van Vieng

    et d'autres regards plus complexes de celles et ceux qui travaillant à la ferme sans doute plus souvent que dans leurs cahiers.

    Vang Vieng

    Notre hôtel s'est posé dans une rizière à même d'alimenter son restaurant en deux récoltes annuelles. Les montgolfières le survolent jusqu'à la tombée du jour.

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    Elles laissent à nouveau place à la musique, aux fêtes en bordure de rivière, et à des lanternes de papier lancées dans le ciel avec leur brûleur tels des ballons de baudruche illuminant la nuit.

     

    Vang Vieng

    Belle étape donc, à laquelle succèdent huit heures de bus à flanc de montagne,avec un chauffeur un peu trop imbibé devant, des ravins vertigineux à gauche, et des freins qui surchauffent dessous, au point de casser dans les dix derniers mètres, sur le parking du terminal routier, le bien nommé! Merci à nos anges gardiens de n'avoir pas posté notre ultime blog dans la rubrique faits divers. A bientôt depuis Luang Prabang. Et merci de votre fidélité.

     Vang Vieng

     

    From Ventiane, we head North to Vang Vieng. The village is slowly transforming itself from a night/party place where alcohol and other substances prevailed, to a daytime outdoors town supported by booming tourism.

     

    We fall for its cliffs, riverbeds we enjoy in an inner tube, country side we ride through on kid sized bikes, and people of course, whose courtesy and smile never ceases to surprise us.

     

    Our hotel itself celebrates its lush surroundings: set over 3 acres of organic rice crops it uses for its own restaurant, it stands out on bright greens as a boat would over turquoise seas.

     

    We then continue our journey North to Luang Prabang, Laos’ gem, in a bus going over 4000 foot mountains and ravines with weak breaks, that fall apart in the last minute of an 8 hour trip! Many thanks to our guardian angels, and talk to you in a few days as and when we can find a good enough connection to do so.

     


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