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Par 4ontheroad le 9 Juin 2015 à 23:14
Amorgos, notre dernière étape, notre ultime aventure dans l'aventure. Nous l'avions gardée pour la fin et ne l'avons pas regretté.
Amorgos est tout à la fois, sauvage et avenante, aride et verte, escarpée et valonnée, déserte et peuplée de petits ports et villages accrochés aux montagnes. Amorgos est magnifique et nous y avons passé une semaine merveilleuse.
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Tout d'abord 4 jours à Katapola, après une traversée houleuse à s'en rendre tous malades. Depuis ce ravissant petit port, nous avons fait de belles randonnées:
Découverte du monastère de la Panaghia Chozoviotissa, accroché à sa falaise depuis plus de 1000 ans:
où le Pope nous a offert un petit remontant et de délicieux loukoums à la rose !
Avec un vent dantesque, à ne pas tenir debout!
François a eu l'immense joie de rejouer une scène du Grand Bleu, en se baignant à l'endroit même du tournage.
Puis direction la pointe Sud et son anse protégée
et fin de journée mémorable à Vroutsi, où nos pas nous ont menés vers un ancien temple, ultérieurement converti en forteresse romaine, puis en église. Avec la lumière rasante du soleil couchant, et les nuages noirs en arrière plan c'était assez mythique !
Nous nous sommes ensuite installés trois jours au nord de l'ile, sur les hauteurs d'Aegiali, à Tholaria.
Un village où l'on ne peut circuler en voiture et où les mules étaient encore indispensables il n'y a pas très longtemps, où les murs blancs ne sont pas impeccables, où les fleurs sauvages poussent entre les pavés, où les tavernes sont aussi des salons ouverts sur la rue,
et où Maria nous invite à la cuisine, pour soulever les couvercles et choisir notre plat. Aubergine farcie, moussaka, patatato, souvlaki, gyros, papoutsakis...douce musique pour nos palais . Le tout toujours suivi d'un digestif local et d'un dessert offert . Savourons !
La mer est fraiche, mais on s'y baigne volontiers, surtout après s'être perdus dans le maquis.
On n'est pas pressés de repartir...et pourtant , il le faut ...
Une seule solution....revenir !
Amorgos: our last Greek step, our ultimate adventure in the adventure. A happy ending in the Cyclades and yet 2497 more islands yet to discover. Amorgos is both wild and pleasant, dry and green, undulating and hilly, desert and populated by small ports and villages clinging to the mountains. Amorgos is beautiful and so was our week.
First: 4 days in Katapola, after a rough crossing to render us all sick!
From there, we made beautiful hikes: to the monastery clinging to a cliff for over 1000 years where the Pope gave us a little lift and delicious Turkish delight made of roses!
François had the immense joy to replay a scene from “The Big Blue”, swimming at the very place of the shooting. We then headed South and back up to Vroutsi where our steps led us to an ancient temple, overlooking a bay known for the battles of Alexander The Great, later converted to a Roman fortress and church. With the raking light of the setting sun, and the black clouds in the background it was almost mystical!
We then settled north of the island, on the heights of Aegiali, in Tholaria: a village where one cannot drive and where mules were still needed there not long ago to carry rocks to new houses. There, white walls are not impeccable, taverns turn into lounges open to the street, Maria, the owner, invites us in the kitchen to lift the lids and choose our dish: stuffed eggplant moussaka, patatato, souvlaki, gyros, papoutsakis ... sweet music to our palate. Every meal was always followed by a local wine and dessert offered, just because..
The sea was fresh, but inviting, especially after hours getting lost in hike paths overlooking it.Most people we met were there for the 3rd or 4th time, inviting us to plan to do the same, and yet we had to head back to Athens via Naxos, so we reluctantly left Amorgos earlier this morning.
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Par 4ontheroad le 7 Juin 2015 à 19:00
Naxos est la plus grande des iles des Cyclades et pourtant ce n'est pas du tout parmi les plus touristiques. A la différence de beaucoup d'autres, elle vit toute l'année. C'est une ile agricole. Aussi la ville principale, Naxos, a-t-elle une âme bien à elle, avec son petit port et sa vieille citadelle.
Le portique du temple de Demeter se dresse au bout du port, face au large...comme une promesse d'un futur plein de nouvelles aventures.
Nous séjournons sur la jolie plage d'Agia Anna.
Nous sommes charmés par la gentillesse de Maria qui nous accueille dans sa pension (Theofanis).
Ici encore, les plages sont vides...jusqu'au 15 juin. Après, il faut se battre pour un coin de sable.
L'ile est connue pour ses jolies plages, ses collines verdoyantes et ses nombreux chemins de randonnée.
Nous préférons louer une petite voiture pour découvrir la beauté sauvage du sud. C'est incroyablement peu développé.
Naxos: une ile douce et accueillante. Nous partons ensuite pour Amorgos... une des plus belles parait-il.
Welcome to Naxos, the largest of all Cyclades islands, and yet one of the least touristic. It has an old citadelle, a well protected harbor, a busy agriculture granting it autarcy almost. We are under its charm: that of the ancient Demeter gate framing the view of neighboring islands, that of Maria, the owner of the guesthouse at Agia Anna, a small beach resort.
From there, we head to the South end of the island, so undeveloped and preserved, with the silhouette of Santorin as the backdrop for just a few fishermen and sailors. We then drive inland where white marble is cut from desolated mountains, losing ourselves in a mountain village before we head back home for a late swim. Late May water is fresh but irresistibly pure. We then sailed to Amorgos which we are still discovering as we speak.
Fab
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Par 4ontheroad le 1 Juin 2015 à 21:14
Depuis la Caldeira (côté cratère) sur la cote ouest de l'ile, la terre plonge tout doucement vers la mer, à l'est. Sur la plage de Kamari, le sable est noir...noir et une montagne de granit gris la protège du vent. C'est bien moins austère qu'il n'y parait, et c'est très beau.
Nous découvrons Kamari Beach à sa meilleure période: du monde, mais pas trop. Les restaurants se succèdent sur un km de plage, et l'ambiance est familiale et chaleureuse. C'est juste très agréable. En août, la population est cinq fois supérieure.
Adé et Jo jouent aux dominos, on se repose, et Gab se fait une grande dose de CNED, pour sa dernière vague de tests.
Jolie surprise : une petite fête pour mes 35 ans ! Je suis très gâtée.
Nous disons au revoir à Jo après une semaine formidable avec elle, mais nous savons que les retrouvailles sont proches.
Le lendemain, nous montons au centre de l'ile découvrir Pyrgos, un vieux village authentique et charmant, bien moins touristique que tous les autres.
Et nous redescendons tranquillement jusqu'à notre plage à travers champs, ruelle et églises égarées.
Une ambiance très différente de celle de la Caldeira: moins spectaculaire, moins intense, mais très apaisante.
Nous reviendrons volontiers passer une semaine de vacances à Santorin. Après six jours, il nous reste encore tout le sud de l'ile à découvrir...Seule condition: venir hors saison .
Starting from the Caldeira on the West coast of the island (the crater), the land dips gently to the east towards the sea. On Kamari Beach, the sand is black. Not a "new orange": pitch black, just beautiful.
We discover this place at the best time: crowded, but not too much. Restaurants stretch over one kilometer of beach, and the atmosphere is warm and friendly. In August, the population is five times higher, very different altogether say the islanders.
Ade and Jo (Francois' mother) played dominos and Gab worked a lot in order to deliver his last school tests on time.The whole family organised a nice surprise party, for my 35th birthday of course! I was spoiled.
We said goodbye to Jo, after a wonderful week with her, but knowing that we would soon be reunited again.The next day, we climbed to the center of the island to discover Pyrgos: an old, authentic, charming village, much less touristy than others, from which we walked back down to our hotel for 3 hours, through empty fields, lost churches and colorful gardens.
Kamari offers a very different atmosphere from that of the Caldeira: less spectacular, less intense, but very soothing. We highly recomend Santorini for a week holyday (just not in August).Fab
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Par 4ontheroad le 29 Mai 2015 à 21:03
Santorin, l’ïle mythique, incontournable. Nous avions peur d'être déçus à trop en avoir rêvé....et bien non, c'est encore plus beau en vrai .
L'arrivée majestueuse en ferry nous ravit.
Nous allons nous installer à Oia, à la pointe nord de l'ile, d'où l'on peut admirer toute la baie, et ses ilots noirs. Il y a près de 4000 ans, l'Ile était ronde. Lors d'une éruption volcanique colossale, elle s'est effondrée en son cœur, et un raz de marée est parti ravager les côtes de Crète , détruisant probablement la civilisation Minoenne.
Oia est un concentré de toutes les images d'Epinal des villages des cyclades.
Enchevêtrements de ruelles blanches impeccables, petites églises aux dômes bleus, placettes aux bars minuscules, bosquets de bougainvilliers, tout y est.
De nuit, c'est magique ...
Et au réveil depuis notre pension...ça n'est pas mal non plus ...
Ca y est je regarde Gabriel par dessous, et Adélaïde chausse du 36....il va falloir s'habituer, le monde continue de changer...
A notre grande stupeur, ( le mot est choisi...) les rues sont envahis de jeunes et beaux couples de mariés ...chinois (?) . Ils nous avouent venir, un an après le mariage, pour faire leurs photos ( ??) . Chacun son truc . Une conséquence du rachat du port du Pyrée par la Chine ? Bientôt ils seront tous à Toulouse .
Il y a aussi beaucoup d'Américains car c'est Memorial Day week end, mais ils sont plutôt à fond sur les quads ou en jogging sur les chemins ...
Nous aussi , parcourons les jolis chemins au bord de la Caldeira, sous un vent inhumain ! Des ballades propices à la rêverie de Gabriel, qui aime vagabonder en solitaire.
Tandis que mère et fils refont le monde...
Thira, la "Capitale" de l'Ile, est moins léchée que Oia, mais tout aussi spectaculaire.
On y a trouvé un bureau du "Consulat de France à Santorin"...sans commentaire . S'ils sont plus de 2 , je m'énerve !
Il y a plus de 300 églises à Santorin, toutes plus charmantes les unes que les autres. Les offices y durent entre 1h30 et 3h ,les fidèles sont debout, et les églises sont pleines . Une belle ferveur.
Le coucher de soleil est splendide, mais nous fuyons la foule venue y assister en masse comme à un événement rare .
Ici il est rond, doré, et plonge dans la mer vers 20h30. Après....ça caille.
Fab
Santorini, a mythical island, was unavoidable. We were afraid of being disappointed but it was even better than in our dreams!
Arriving by ferry was impressive, lifting our heads to admire the villages above.
We stayed in Oia, on the northern tip of the island, from where we could admire the bay, and its volcanic islets. Nearly 4000 years ago, this long rim of steep rocks was called "the round island". During a colossal volcanic eruption, its center surface was blown into the sky. A tidal wave followed, ravaging the coasts of Crete, probably destroying the Minoan civilization.
Oia is a concentrate of all the delightful stereotypes one has of a Cycladic village : narrow white streets, small churches with blue domes, squares with tiny bars, bougainvillea bushes.
At night it's magic ... and breakfast from the terrasse of our hostel ... not bad either!
Much to our surprise, the streets of Oia have become home to the young-and-beautiful Chinese couples who fly to Santorini a year after their wedding to get their pictures done. Good for them, and good for Greece ... or perhaps a consequence of the port of Piraeus soon to be bought by China ?
There were also many Americans couples, on Memorial Day weekend, but they were rather riding quads or jogging up rocky paths.
We too walked the scenic trails along the "caldera", under a powerful wind. A pleasure for our daydreaming Gabriel, who loves wandering in solitaire...while François and his Mum reinvent the world ...
Thira, the "capital" of the island, is less polished than Oia but equally spectacular. We found the "Consulate of France in Santorini" .... a painful job: "your taxes at work" as they say in the US...
There are over 300 churches in Santorini, each one more charming than the other. Mass lasts from 1h30 to 3 hours, the faithful are standing, and churches are full. What a great fervor.
The sunset is beautiful, but we fled the crowds who came to celebrate it as a rare event. Here, the sun is round, gold, and plunges into the sea around 20:30. After that…it gets chilly at this time of the year, whilst party time begins in the heat of Summer.
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Par 4ontheroad le 25 Mai 2015 à 21:16
Nous voici pour 3 jours à Athènes et nous retrouvons Jo (la mère de François), avec joie. C'est la fête! Nous déambulons dans les étroites ruelles de Plaka, et dinons au son du sirtaki dans de jolies petites tavernes typiques, bien que touristiques.
Le lendemain, nous montons à pied jusqu'à l'Acropole.
Il y a du monde, mais ça ne retire rien à la grandeur du lieu. Parthénon, Erechthéion, Temple d'Athéna Nike....tous de marbre blanc parés.
Nous révisons les styles doriques, ioniques et corinthiens.
En contrebas se dresse le gracieux temple de Zeus, achevé par l'empereur Hadrien.
Le lendemain, nous découvrons l'agora romaine et l'agora grecque. Très apaisante promenade, dans les pas de Socrate, au milieu des cyprès et des chèvrefeuilles en fleur.
On ne se lasse pas des ruelles, des places, et de leur charme lascif....
surtout si le tout est arrosé d'Ouzo, et accompagné d'une partie de cartes.
Here is to a simple family post in beautiful Athens. We spent 3 days there with Jo, François’ mother, who flew to us from Paris. What a joy, 9 months into our trip.
The next day, we discovered the Roman and the Greek agoras: a soothing walk on the footstapes of Socrates among cypresses and blossoming honeysuckle trees. We enjoyed quality time drinking Ouzo, playing cards in charming squares, with 85 degrees and a refreshing breeze. The very bearable lightness of being :-)
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