•  Ces trois derniers jours furent placés sous le signe de la danse, sous toutes ses formes:
    1-aerienne d'abord et totalement déjantée avec Fuerza Bruta: un choc visuel et sonore :

    Enchainement de moments de violence au parfum de Brazil de Terry Gilliam, et d'autres qui évoqueraient une cour de récréation pour adultes, dans l'eau, en suspension au-dessus du public!

     

    http://www.bing.com/videos/search?q=fuerza+bruta&FORM=HDRSC3#view=detail&mid=BB4D562183F1DDC7BE89BB4D562183F1DDC7BE89

     

    2-populaire et souriante encore, quand la salsa rassemble les foules le samedi au bord de la réserve naturelle qui jouxte la ville

    Bailar !!!

    3- plus ténébreuse et complexe, sur la scène du café Tortoni, ou les corps se jaugent et se provoquent sur un tango sensuel

    Bailar !!!
     4-intemporelle et aristocratique, au Teatro Colon, cousin local du Palais Garnier dont la splendeur témoigne de la prospérité de l'Argentine du début XXème

    Bailar !!!

    Bailar !!!Bailar !!!

     

     

     

     

     

     

    Bailar !!!Bailar !!!

     

     

     

     

     


    5-legère encore quand Adelaïde quitte, radieuse, son second cours de danse à l'ecole de ballet d'Olga Ferri, chorégraphe de renom qui s'est éteinte, triste hasard, avant hier à 84 ans.

    Bailar !!!

     On s'approche de notre départ de Buenos Aires dont on comprend qu'elle se livre petit à petit, mêlant sensualité et pudeur, gravite et créativité unplugged. Que du Bonheur.

     

    The last three days in Buenos Aires honored music in each art form:  contemporary, with Fuerza Bruta (think Stomp in a swimming pool with 8 year old minds in grown-up bodies); classical with Teatro Colon, the stunningly renovated opera house with the world's third best acoustics;  simply joyful with salsa and mambo in public gardens by the natural reservation; provoking, on stage at Café Tortoni; inspiring tonight when Adelaide ended her 4th hour of ballet dancing at a famous local studio with a smile on her face.

    Tomorrow is our last day in Buenos Aires before we head to Valparaiso. We feel privileged enough to have grasped some of its magic

     

                                                                                                            François

     


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  • Les après midi continuent d’être consacrées à la decouverte des lieux:  longue promenade jusqu'au MALBA, musée d’art moderne entre les ambassades et les hotels particuliers qui toisent la crise.

    Palermo et El microcentro   Palermo et El microcentro

    Y sont presentées les oeuvres de Le Parc et ses jeux d’optique en mouvement entre ombre et lumière: Le Parc de Lumières

    Palermo et El microcentroPalermo et El microcentro

     

     

     

     

     

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    Et voici Palermo, ses Immeubles bas, ses boutiques branchées et ses restaurants qui ne s’animent qu’à partir de 10h le soir. On y arrive et on en part sans doute trop tôt mais on a marché une dizaine de kilomètres et les cours ont commencé tot eux aussi. Extinction des feux.

    Palermo et El microcentroPalermo et El microcentro

    The last two afternoons were dedicated to monuments and museums: the MALBA, modern art in the most prestigious part of town. We discover the work of Le Parc, and his playful work between shadows and lights. The day ends in Palermo, the hip area for nightlife and fashion victime, that we discover too early and leave just as early.

     Hier c’est en rose que commence l’après midi: la Casa Rosada le palais présidentiel, qui n’a de poêtique que la couleur, qu’elle tient du sang de boeuf. Beau symbole pour cette place où se sont enchainés les discours libérateurs et les pires dictatures. Le palais fait face au ministère de la défense en surplomb des docks devenus lieux de promenade, où l’on decouvre un navire de guerre du début du siècle dernier, sublime.

    Palermo et El microcentro

    Palermo et El microcentro

    La journée se termine en musique dans un sous-sol improbable des quartiers d’affaires ou se retrouvent quarantenaires et nonagénères autour d’un tango: une milonga. Coup de coeur: sensualité, retenue, élégance du movement, du non-dit, de la tendresse d’une joue posée sur une autre, le haut du corps rivé à celui de son/sa partenaire, libérant les jambes qui s’évitent ou se frôlent, telle une corrida pour deux dont l’issue serait plus heureuse. On oublie tout: les 5-10-20 ans qui séparent les couples, les rides qui trahissent le temps malgré l’agilité des danseurs/seuses, le tumulte de la rue deux volées de marche plus haut, et l’on est tout à ce moment où le temps s’arrête pour mieux vivre l’instant.

    Palermo et El microcentroPalermo et El microcentro

     

     

     

     

     

     

     

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    Thursday began in pink. That of the presidential palace, the color of which is that of bull blood, a perfect symbol for a place from which freedom and dictatorial speeches followed one another, in blood baths precisely, behind closed doors of the secret police of “el processo” just 30 years ago. Hope prevails today and the future takes shape on the other bank of the river, by the Ministry of Defense, where we discover an early century warship moored to the dock for visitors to enjoy. 

    The day ended in music, and seduction, in an expected public underground tango place called a milonga. Age does not seem to matter in this charming, timeless place where sensuality and music put time at a stand-still. An invitation to live the moment that Gabriel and Adelaide love as much as we do.

     


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  • Nous voici a Buenos Aires, au Poetry Building, au nom aussi charmant que le studio que nous occupons au 4ene étage, traverse par la lumière qui baigne la ville et réveille le printemps. C'est paradoxalement au cimetière de Recoleta que commence notre visite; comme un livre que l'on entamerait par sa ses derniers chapitres en espérant mieux le comprendre.

    Dans les allées ou l'architecture des stèles raconte les familles, le pouvoir, les vagues de douleur nombreuses qui ont secoué l'Argentine dans notre propre adolescence encore, le guide nous livre petit à petit les contradictions de l'histoire, les utopies qui succèdent au fascisme et nourrissent le coup d'état suivant.

    Recoleta et La Boca

    La France est omniprésente par ses immigrants, ses valeurs, son architecture que l'on retrouve dans sa majesté haussmannienne...

    et plus tard dans les hôtels particuliers de la Boca enchâssés entre les bidonvilles de couleur de ceux qui récupéraient les pots de peinture des barques sans cesses repeintes sur les quais tout proches.

     

    Buenos Aires is strangely familiar. Our studio is bathed with light on top of the promising Poetry Building. Our encounter with the vibrant capital paradoxically begins with the cemetery, as if we tried to better grasp a book through its last chapters; the long quiet alleys reveal hopes, pain or sorrow just like utopias followed coups and vice versa. The next day takes us to La Boca, its colorful houses enjoying left overs of paint left over from neighboring shipyards.


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