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Par 4ontheroad le 3 Décembre 2014 à 05:16
Nous quittons la Polynésie avec tristesse. Tout nous donne envie de rester: la douceur des soirées, la nature préservée, les fleurs au coin de l'oreille, le gout des fruits, la gaité des couleurs, le parfum du tiaré à la nuit tombante, les robes fleuries, la chaleur des rencontres que nous y avons faites , et surtout....l'immense gentillesse des polynésiens.
François a eu envie de vous raconter ce vrai sourire qui réchauffe:
Sourires polynésiens.
C’est un large sourire comme on en voit trop peu,
Juste retour de l’isolement qui donnerait aux plus sages
Une forte propension à rendre l’autre heureux:
Les Polynésiens, jeunes ou moins, hommes et femmes
Nous offrent cette autre perle, pure
Et apaisant reflet de leur âme.
Derrière les cartes postales et les belles images,
On réapprend le temps d’un regard appuyé:
Ils disent que « la bouche ment »,
Que « seul le regard nous dit la vérité »
Comme si une ile perdue apprenait à mieux lire
Dans l’horizon comme un nouveau visage.
Leur sourire illumine toutes les occasions.
Peut-être porte-t-il sa propre invitation:
Le matin, esquisser dès la première pensée
Un sourire aux heures qui nous seront données;
Le jour, ne pas manquer d’en offrir à son tour
Aux siens, aux inconnus, aux faibles comme aux forts,
A la nature aussi, pourquoi pas aux nuages ;
Le soir pour remercier du miracle renouvelé
De la vie et des chances qui nous furent présentées.
Le sourire, tellement simple, et si peu célébré.
Comme s’il fallait lui préférer une feinte dureté.
Pour quel protocole, quelle inutile distance?
Quel asservissement, à quelle obscure mouvance,
Quand tant autour de nous devrait nous amener
Au sourire intérieur ou, mieux, partagé?
Le propos apparaît a priori désuet,
A moins qu’il n’esquisse l’un des nouveaux contours
D’une modernité qui saurait mieux faire place
Dans notre quotidien à un peu plus d’amour.
François
We close this chapter on Polynesia on a simple observation, valid across Easter Island, and the islands we visited across French Polynesia. It is not just about the sublime shades of blue and green, or fauna and flora you come across. It is simply about the smiles that illuminate each day, from people who literally soothe you. It reminds us of how powerful a smile can be if we just remember to invite it in our own soul and others’, never missing an occasion to do so. That Polynesian smile is peculiar: it lasts, it looks within you, it gives without expecting anything in return, contrary to smiles that are timed or there to seduce.
Talking with Polynesians about it, some claim there is in fact a social rationale or wisdom to it: everyone knows everyone else; even the largest islands have few inhabitants, so there is an inherent quest to resolve issues, simplify and forgive, celebrate every instant. The net result is that generosity prevails and shines through, in the simplest of ways, including among people who lived here long enough to smile just as elegantly as their Polynesian hosts: Olivier, Marie-Claude and their children we met in Moorea, Camille and Anne-Marie in Maupiti, Elie and Monique in Bora, Hani, Veihani, Yahnick and Obelix in Rangiroa to just name a few and… smile back at an exceptional month we will never forget and hopefully conveyed a bit of the magic of through this blog.
François
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Par 4ontheroad le 29 Novembre 2014 à 12:13
Et là vous vous dites, c'est bon, les cocotiers, le sable blanc, ils n'en ont pas un peu marre ?
Et bien non, et même qu' on serait bien restés un mois à Tikéhau!
Tikehau, un atoll spectaculaire proche de Rangiroa.
A commencer par notre hotel, un pur bonheur (bon, d'accord, on s'est fait un peu plaisir... la faute à Maryse!)
La couleur de l'eau, sa température (30 degrés) où l'on peut rester des heures. Les copines discutent, discutent ...
Et puis nos excursions en bateau, le long des petits motus (ilots), qui s'égrènent en guise de côte.
Baignade avec des raies manta de plus de 3 metres pendant 20 minutes. Nullement effrayées, elles se laissent même toucher.
L'île aux oiseaux, que nous explorons comme des aventuriers.
Pique-nique sur une ile déserte, juste pour nous, tels des Robinsons. Un rêve d'enfant.
Les requins et les poissons de roche se laissent approcher sans crainte.
Tant de beauté, qu'il est difficile de choisir les photos...Trop, c'est trop ! On garde toutes ces images en mémoire pour y repenser les jours de grisaille....
Nous quittons hélàs les Marot qui partent sur Bora Bora, mais nous nous retrouverons pour une dernière soirée à Papeete !
Tikehau closes our tour of the atolls on an incredibly high note, between a dream hotel, deserted islands ideal for chat time, 10 foot wide manta rays flying around us in 90 degree water, wildlife in its very wilderness with human beings as minute elements of it all. And exceptional quality time with Maryse, Emmanuel and Ethan still, before they headed out to Bora Bora.
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Par 4ontheroad le 28 Novembre 2014 à 10:35
Ca y est Maryse, Emmanuel et Ethan nous ont rejoint depuis Seattle!
C'est la fête. On attendait tous ce moment avec impatience
Les enfants font rapidement connaissance de deux jeunes filles de Moorea, Hani et Veihani . Spontanéité, rires, charme, gentillesse...un bien joli cocktail.
Folles batailles dans la piscine, même les pères s'en mêlent ....pendant que les mères....papotent à n'en plus finir !
Rangiroa, c'est 200 km de circonférence, dont seulement 12 sont habités
Rangiroa, c'est surtout l'un des plus hauts lieux de plongee du monde.
Nous avons passé une journee merveilleuse avec Eleuthera diving:
-nous avons nagé en pleine mer avec des dauphins qui ont élu domicile dans l'une des passes de Rangiroa. 200 m de profondeur… Le Grand Bleu pour de vrai. Incroyable impression de liberté. Leur monde est immense !
- nous nous sommes laissé dériver dans le courant pendant plus d'un km. Sensation de voler... Tout défile autour de nous à une vitesse folle.
- nous sommes restés bouche-bée dans l' "Aquarium", un massif corallien magnifique qui abrite des milliers de poissons de toutes sortes, de toutes tailles, et de toutes les couleurs. Quel festival !
Et ensuite on est allés regarder les dauphins sauter dans les vagues...parce qu'on ne s'en lasse pas.
Un soir, nous allons diner chez Obelix… Une belle rencontre avec cet ancien légionnaire, qui investit tout son temps libre et ses bénéfices dans une aide humanitaire à Madagascar. Il organise ses tournées avec deux amis…un bel exemple de générosité.
Emmanuel, Maryse and Ethan joined us from Seattle for a week in paradise. It began in Rangiroa, divers' dream: a massive lagoon that is 160 miles long, 10 of which are inhabited. We spent hours of play time, where the younger ones met joyful sisters from Moorea. The rest did not belong to us, but to nature again: dolphins in the wild over 600 feet of dark blue water, currents that carry us over thousands of colorful fish at 10 miles an hour, as if we were flying, corals as colorful as the above, endless beauty for us all to enjoy. We closed the day with another beautiful encounter, on the ground this time: "Obelix", a former army soldier who invests all his time and money made in his restaurant to help the poorest in Madagascar. One last touch of generosity before we head out to Tikehau with the Marots again. Stay tuned.
Fab
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Par 4ontheroad le 25 Novembre 2014 à 10:28
Après le Paradis...le Paradis....
Nous arrivons sur le Motu de la pension Blue Heaven Island...qui porte bien son nom.
Nous sommes seuls sur ce petit motu, chaleureusement accueillis par Elie et Monique, puis Stephane. On se sent très vite en famille.
Bungalows de paille au milieu de la palmeraie, petits déjeuners au bord de l'eau, c'est l'ile de Robinson
Rien d'autre à faire ....que profiter...découvrir le jardin de corail, ramasser des coquillages, chasser les Bernard Lhermitte...ou les crabes...
Cueillir des noix de coco, bouquiner
S'occuper des chiens, Faire des crèmes brulées avec Monique....
Apprendre ses gammes et jouer de la batterie dans le studio ( Merci Elie !)
Ou ne rien faire du tout... C'est très bien aussi !
Nous repartons riches de ces très bons moments, merci Monique, Elie et Stephane.
Bora Bora. We dreamed of it and Blue Heaven Island is it: a little motu (smaller island on the ridge of the lagoon, between the Ocean and the main island). It is owned by Elie, from Paris and Monique, from LA, who turn this gem into your own private paradise in minutes. From jam sessions in the studio to kayak rides to neighboring islands or long evenings on the reading deck, we felt as far yet as home as we could. Not to mention crab fights on the beach, coconut runs up the trees for Gab or quality time in the kitchen for Ade when she was not playing with the dogs or creating bracelets with Fabienne. School time was challenging with such surroundings but Gab and Ade did it and continue to get superb grades. The very bearable lightness of being :-)
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Par 4ontheroad le 20 Novembre 2014 à 10:03
Après ce séjour idyllique sur le Motu de la pension Kuriri, nous passons deux jours, non moins délicieux sur l'Ile principale, dans la pension Maupiti Residence, sur la plus jolie plage de sable blanc qui soit...et une eau à plus de 30°.
Un petit tour de l'ile en vélo
pour découvrir le charme du village et ses habitants, d'une immense gentillesse et d'un flegme très reposant....
Paréos et maillots fleuris ...ça change du greige et du marine
Le Cargo d'approvisionnement de l'Ile a 3 semaines de retard. il n'y a plus ni farine, ni pain, ni eau minérale, ni viande... Heureusement il y a toujours du poisson...le fameux Mahi-mahi !
Quand le bateau arrive enfin c'est l'effervescence !
Nous quittons Maupiti pour Bora Bora, avec du soleil plein les yeux. Une ile vraiment authentique, comme cette famille, rencontrée à l'aéroport, qui nous invite à partager ses chants. Chaleureux et sans chichi.
Maupiti continued to charm us with its simplicity, its unspoilt beauty and the kindness of its inhabitants. Paradoxically, this garden of Eden offers more fruits alongside its roads than there is time to grab them, and yet when the boat is one month late, every shop is empty. Humbling, certainly painful when you live there, but helping us focus on what the island offers as is.
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