• Ma ChineMa Chine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Chine, qui m’intriguait quand elle était de jade, d'encres et de porcelaines 

    « Les Chine(s)», devrais-je dire, tant elle a de visages: 

    Ses campagnes hors du temps, de torchis et de terre 

    Dont les tempêtes mongoles colorent chaque pierre, 

    Souvent trop loin, trop chères pour rentrer de l’usine  

    A part une fois par mois, desséchante routine.

     

     

     

    Ses montagnes que surligne la muraille sans fin 

    Apportent l’eau précieuse aux plaines saturées. 

    Ses vestiges rescapés d’une «culture» sous tutelle,  

    Interpellent le regard, quels que soient les beaux-arts.          

    Par l’épure d’un palais, d’une calligraphie ou d’un fauteuil Ming, 

    Le dessin d’un jardin, la cambrure d’un toit.

     

    Ma ChineMa Chine 

                   

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                     

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    Ma Chine 

     

    Beijing immobilier: centre, lac, voies privées, 

    Caméras vidéo en grappes, sécurité… 

    Un parfum de Neuilly, Bel Air ou bien Chelsea 

    Quiétude indispensable aux nouveaux gouvernants 

    Limousines vitres noires pour mandarins pressés,

    Echo de la Cité Interdite d’antan. 

     

     

    Ma Chine

     

    Ma ChineMa Chine 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les places impériales désormais « populaires »,

    Ont des révolutions tout l’air d’un rouleau…  

    Compresseur, comme le sont les idées fabriquées                                        

    Par les chaines de télé, plus efficaces qu’aux pieds. 

    Territoires "autonomes", dans un même registre, 

    Tel feu Pierre Desproges évoquant " « militaire »: 

    Mot qui proche d'un autre lui donne un sens contraire,  

    Par exemple, justice", dont on parle bien peu, sinon à mots couverts. 

     

                                                 Ma Chine                

    Ma Chine

     

    Shanghai, autre poumon, économique s’entend,   

    Superlatif pluriel si l’on devait en faire une conjugaison.                                                                                               

    On l’apprend hors de prix pour ceux qui y habitent 

    Et qui courent derrière pour des jours meilleurs, 

    Sans temps pour leurs parents, ni pour eux-mêmes d’ailleurs. 

    Les jeunes, néanmoins, y sont "branchés", curieux : 

    Génération nouvelle, complice et policée,

    Comme ne le suppose pas sa vie accélérée. 

     

     

    Ma ChineMa Chine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Elle s’inscrit en rupture de la brutalité qui domine malgré tout                         Sous la pression du nombre, des banlieues sans limites,                                Des épaules qui se fraient un chemin dans la foule,                                      Des écoles sélectives dès les tous premiers âges,                                         Des hommes en surnombre, ne trouvant pas d’épouse,                                  De la malbouffe patente, du vieillissement latent,                             Symptômes annonciateurs de multiples naufrages. 

    Partout, couples et âmes seules, abonnés aux selfies 

    S’improvisent souriants pour une galerie virtuelle : 

    Soumission au présent, hypertrophie du moi 

    Pour exister aux yeux du milliard, virgule trois, 

    Ou juste un jeu léger dans une vie trop cadrée ?

     

    Ma Chine
                                                               Ma Chine

    Ma Chine 

    Ma Chine qui navigue entre caps opposés 

    Histoire à préserver, traditions familiales, superstitions de mise,

    Socialisme planifié, consumérisme forcé; 

    Les premiers semblent céder sous le poids des seconds 

    Lesquels font abstraction du sens, de la pensée 

    Trop obsédés qu’ils sont à vouloir programmer 

    Le moindre comportement, et le canaliser. 

    Témoins s’il le fallait, ironie tout au moins : 

    Les billets à la gloire d'un joufflu président 

    Pour une économie de marché assumée 

    Un polymorphe empire en pleine renaissance, 

    Prêt à tout sacrifice pour mieux mener la danse.

     

    Ma Chine


    Ma Chine à l’appétit gargantuesque de terres,
     

    De riz, d’air pur, d’eau fraîche… voire d’anciennes frontières  

    Ainsi ses excédents, notamment monétaires 

    Attirent les ennemis qui de loin la fustigent 

    Mais de près la séduisent, pour un point de croissance 

    Ou un contrat de plus et moins d’indépendance 

     

    Venu à reculons, je l’avais abordée en passage obligé, 

    J’en repars perplexe, surpris, impressionné. 

    Je ne peux m’empêcher de penser néanmoins  

    Aux anciens dont on sait ce dont ils furent témoins: 

    Sereins en apparence dans un monde bouleversé, 

    Pour qui l’accomplissement de l'ensemble d'une vie 

    N’est pas frappé d'un sceau Chanel ou Ferrari, 

    Mais dont la force inonde un parc centenaire  

    D’un air d’opéra, d’un mouvement de tai-chi. 

     

     

    Ma Chine 

    Ma Chine Ma Chine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    J’en termine sur l’espoir que la génération égo-boulot-dodo 

    Arrive au bout d’un cycle de contre-vérités, 

    Dont elle ne sortirait qu’instrumentalisée 

    Et mette au rebus le vieux marionnettiste 

    Pour obtenir des urnes la plus belle utopie.

     

    Ma ChineMa Chine

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                                                 François

     

    Our experience of China was limited to work this far, but we knew so little of the country before this trip. Not that you can figure out China in a month, yet slowly but surely, it grew on us.

    Rest assured, we were moderatly seduced by its modus operandi, the pervasive presence of its “ultra-caring” government, behind the web, behind the thousands of cameras that can follow your every step, in any costume, purposefully military, or just as purposefully anonymous. Not that invisible yet ever so powerful China. 

    We fell for China's spectacular heritage, across all fine arts, from architecture to furniture, paintings, calligraphy, wood carvings, modern-art at times. We fell for its people: hard working from a young age, under constant social pressure (enhanced by the single child policy recently made a little more flexible), yet welcoming, cheerful, courteous when everything around them seems rugged, devoted to growth alone.

    Humor again, and poetry, suddenly strike in an art gallery or the unexpected corners of a park, together with tai-chi movements, evoking ancient wisdom. The energy of the above seems very remote for minorities, homeless families at the heart of the country’s main strain station, miners or farmers, or people packed in the ever-growing subway system as they get from their empty buildings to a vacation-free job. 

    We fell for its nature… when painted on... china, but could not escape pollution. 

    We see it gain force, aspiring to be the empire it once was, successfully so, but we would like to imagine it can grow in other ways, liberating the minds and talents of the many... for its own good if it cannot find a better reason. Just like the "Hundred Flowers" campaign, but genuinely this time.

     

     


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  • Surprenante Pingyao, qui se mérite. On a quitté Datong par sa rutilante gare neuve, dont la sécurité rappelle celle d'un aéroport international. Sécurité omniprésente d'une manière générale d'ailleurs, via les caméras qui rythment les trottoirs, les rues et les routes des villes, n'omettant aucun angle, au cas où un citoyen perdrait quelque chose ou se perdrait lui même.

    Pingyao

    Plus sérieusement, le pied de Gabriel, passé de 43 à 45 en 6 mois, émerge de la cabine 4 places du train de nuit qui nous amène à Pingyao à l'aube, et là: merveille. Prenez vos montres et reculez de 2700 ans.

    Pingyao


     
    Si vous êtes fans de jeux vidéo, imaginez Assassin's Creed; lecteur ou cinéphile, Epouses et Concubines; royaliste, une forteresse Vauban (proche d'une mine de charbon). Pingyao, sauvée des bulldozers de la Révolution dite Culturelle, car le financement de sa destruction n'était pas assuré, est devenue malgré elle un bijou figé dans le temps,  l'une des fiertés nationales et un site classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco.

    Pingyao

    Pingyao


     
    L'habitat traditionnel médiéval, sur un niveau, se prolonge en arborescences de 2, 4 ou 6 ruelles en profondeur. Elles révèlent ici un temple, dont celui dédié à Confucius, là une banque, la première du pays, chronologiquement en tous cas.

    Pingyao

     

    Pingyao, cité millénaire

     

     

    Pingyao

    Des personnages de cire mettent la ville musée en scène, d'autres enfilent un costume d'époque et troquent un boulier contre un smartphone.

    Pingyao, cité millénaire

    Les premiers transporteurs de fonds sont nés ici, armés jusqu'aux dents. A la maîtrise des arts martiaux, ils ajoutent de redoutables et lourdes armes blanches.

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    La forteresse, de cinq kilomètres sur 5, est merveilleusement conservée. Elle offre un point de vue imprenable du labyrinthe en contre-bas, dont on réalise par l'indiscrétion d'un zoom plongeant, que chaque rue est animée, chaque maison vivante, comme ne le laisse pas supposer le gris homogène du village. 

    Pingyao

    Pingyao

    Notre auberge est charmante, notre chambre tout autant, équipée d'un lit familial, enfant unique oblige... pour trois (à moins que vous ne puissiez payer l'éducation, la santé et le passeport du second enfant, jusqu'à un passé très récent). 

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    Gabriel avait donc un autre lit. Faire les cours de musique du CNED dans notre petite impasse, au soleil, comme dans un décor de cinéma, était un pur moment de bonheur.

     

    Pingyao


    La Maison Wang redimensionne Pingyao. A 1h de là, elle domine la vallée, en cinq édifices tels des villages aux allures de Carcassonne orientale. 

    Pingyao

     

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    Cinq et non pas un seul car il serait plus grand que...  la Cité Interdite, et il ne fait pas bon épater l'impériale construction. Alors on subdivise et on laisse les tuiles vernissées au souverain pour que la famille prospère en paix, dans ses maisons et jardins raffinés et sobres. Depuis 1949, la maison Wang a été "redonnée au peuple" qui a omis de la rendre à son propriétaire depuis, lequel a bougé sa puissante famille à...  Taiwan.

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    Le tourisme local, exponentiel et majoritaire ici, finance ainsi l'entretien de ce site inoubliable, comme beaucoup d'autres que nous découvrons à l'occasion de ce voyage.

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    De Pingyao nous rejoignons Beijing, que nous couvrirons au prochain post. 

     

     

     

     

     

     


    We left Datong and its gleaming new train station, where security is reminiscent of that of an international airport. Ubiquitous in general, security cameras punctuate walk-ways, streets and roads, in case a good citizen lost himself or something: this must facilitate tracing and reduce "lost and found" volumes. 

    On a more serious note, Gabriel 's feet jumped from size 10 to 12 in 6 months. They emerge from the night train cabin which leads us to Pingyao where we arrive at dawn. You may turn your clocks 2700 years back.  

    If you are a fan of video games, imagine Assassin's Creed; a reader or movie buff, The Red Lantern; a French royalist under Louis XIVth, picture a Vauban fortress (next to a coal mine). Pingyao was spared from the Cultural Revolution; an odd paradox to say the least as its destruction lacked funding. It since became a jewel frozen in time, a national pride and a UNESCO World Heritage Site.

    Inside Pingyao, medieval one-level traditional housing extends into tree-shaped constructions (bird's eye view), 2, 4 or 6 lanes in depth. One lane reveals a temple, including one dedicated to Confucius; another a bank, the first, chronologically at least, of the country.

    The first substantive equivalent of today's Brinks' bank guards were born here, armed to the teeth. They mastered martial arts coupled with formidable weapons, the kind of which one can barely hold. 
    The 3 square mile fortress is wonderfully preserved. It offers a breathtaking view of the maze below. We realize, through the indiscretion of a zoom lens, that every street is alive, every house inhabited, as not suggested by the dimly lit grey walls that fade into one another.

    Our hostel is charming as can be, authentic. Our room is equipped with a family bed, which meant, until very recently.... two parents and one child (unless you had enough money to buy education, medical coverage and passports for the second one). Gabriel sleeps in another bed. School takes place in the the cul-de-sac where we live, as if on a movie stage. 


    The Wang House resizes it all. One hour from Pingyao, it dominates the valley below. Five massive buildings form a village resembling an Eastern version of the French Carcassonne. Five buildings that is, not one alone as it would be bigger than... the Forbidden City. It would not do any good to impress the emperor. Since 1949 however, the Wang House was "returned to the people"... who forgot to give it back to its owner since. He then moved his family to Taiwan. Local tourism, growing exponentially across China, finances the maintenance of this sublime site and many others we enjoyed visiting beyond our own expectations.

    From there we head to Beijing,  450 miles North East, which we will cover in the next post.


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    Nous avons quitté Shanghai en empruntant le Maglev, train ( japonais) à sustentation magnétique, qui relie la ville à l'aéroport à plus 400km/h ! En chemin , dans le métro, nous avions perdu Gabriel qui est sorti une station trop tot ( par ma faute). Petite frayeur sans conséquence heureusement.

     

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

      La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

     

     

     

     

     

    Nous sommes donc arrivés à Datong, une ville sans gout ni grâce, qui est passée de 40000 à 3M d'habitants en 50 ans, et où ont poussé comme partout en Chine des cités gigantesques, totalement vides. Effrayant.

     

     

     

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

     

    Le seul interet de la ville est sa proximité avec deux sites majestueux.Nous voulions de la culture, nous sommes comblés !

    Tout d'abord les grottes de Yungang.

    Les plus anciennes grottes bouddhistes de la dynastie Wei du nord ( 5ème siècle AC). Nous avons la chance de les visiter par un temps magnifique et froid ( nous sommes à 1000m d'altitude). Le site d'approche des grottes est somptueux. On ne lésine pas sur les dépenses publiques ...

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

    Les grottes, toutes dédiées à Bouddha sont richement sculptées. Restaurées sous la dynastie Qing ( 17ème-19ème S) , elles sont encore en très bon état.Un moment magique !

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le lendemain, nous visitons le monastère suspendu de Heng Shan . Spectaculaire. Sensations garanties...la sécurité est toute relative et nous rasons les murs.

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

    Quelle drôle d'idée que ce temple accroché à la falaise, à peine creusé en profondeur dans la roche. On se sent vulnérables.

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècleLa Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècleLa Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Encore une preuve du génie et de la folie de l'Homme ...pour notre plus grand bonheur.

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècleLa Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Au retour nous visitons la plus vieille pagode en bois à 5 étages de Chine ( on n'ira pas vérifier, c'est le guide qui le dit!). Sans clous , juste des emboitements....Ils sont trop forts !

    En même temps, nous, à la même époque, on faisait des chateaux forts....et des cathédrales ...

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècleLa Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

    Nous nous arrêtons en chemin dans un de ces multiples villages poussiéreux qui jalonnent notre route. On nous invite à entrer, les familles vivent comme il y a 100 ans, sur le grand et typique lit de brique , chauffé par le poële de cuisine. Unique lit sur lequel on vit le jour et où la famille se serre la nuit.

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècleLa Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

     

     

     

     

     

    La Chine du centre: du 5ème au 19ème siècleLa Chine du centre: du 5ème au 19ème siècle

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chèvres, cochons et cours pleines de bric à brac. ces villages seront prochainement rasés par l'Etat qui cherche à remplir les barres d'immeubles vides de ses amis investisseurs.

    Deux mondes , deux vitesses, il faut savoir naviguer....

     

                                                                                     Fab

     

     

    We left Shanghai with the Maglev, a (Japanese) magnetic levitation train, which connects the town to the airport at more than 400 km/h! In the subway, we almost lost Gabriel who went out too early (by my fault). Scary but fortunately inconsequential.

     

    We arrived in Datong, an unsightly city, which went from 40000 to 3 million inhabitants in 50 years, and where you can observe gigantic empty buildings all over the place. Scary.

     

    The sole interest of the city is its proximity to two majestic sites. We wanted culture, we were delighted!

     

    We started with the Yungang Caves.

    The most ancient Buddhist caves of the Northern Wei Dynasty (5th century AC). We were very lucky to have a beautiful and cold weather (we were 1000 m high). The approach of the caves site is sumptuous…thanks to huge public spending dedicated to tourism...

    The caves are richly carved. Restored under the Qing dynasty (17th-19th S), they are still in very good condition. A magical moment!

     

    The next day we visited the hanging monastery. Spectacular. Sensations guaranteed... safety is relative and we felt vulnerable.

     

    On the way back, we visited the largest wooden (5-story) pagoda.

     

    We also stopped along the way in one of these multiple dusty villages that punctuate our route. Some nice people invited us to enter in their homes. Families live there as they did 100 years ago, on the large and typical brick bed, heated by the kitchen stove; a unique bed on which you work during the day, and where the family sleeps at night.

    Goats, pigs and messy courtyards. These villages will likely soon be demolished by the State which seeks to fill the empty buildings of its investor friends .

     

    Here again, haves and have-nots are a lot more than just one word apart.

                               

     


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  • Nous ne sommes pas venus en Chine pour visiter les malls de Shanghai; de toutes les façons, nous n'avons plus de place dans nos sacs.

    Nous sommes avant tout curieux de découvrir cette culture millénaire que nous connaissons si mal. Et nous ne serons pas déçus. Après une longue visite au passionnant Musée de Shanghai pour nous instruire sur les arts des différentes dynasties (du bronze à la porcelaine, en passant par la sculpture, la calligraphie, le costume, le mobilier), nous partons découvrir le jardin Yu , magnifique vestige de l'époque Ming ( 1368-1644 ), coincé au milieu du bazar, l'un des rares ilots encore authentiques,

    La vraie richesse de la chine: sa culture La vraie richesse de la chine: sa culture

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     et bondé ( car nous avons eu la bonne idée d'y aller un samedi !).

    La vraie richesse de la chine: sa culture

    Nous y découvrons les subtilités du jardin chinois, les rocailles compliquées, les pierres tortueuses, récupérées au fond des lacs et qui coutent plus cher que le jade,

    La vraie richesse de la chine: sa culture La vraie richesse de la chine: sa culture

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    les symboles de longévité et prospérité, les dragons, les pavillons du thé,  les lions imaginaires ( car ils ont été sculptés d'après les dires de marchands revenant d'Afrique du Sud, alors sur la route maritime de la soie).

    Nous partons également une journée à deux heures de Shanghai, pour visiter Tongli, une vieille ville aux canaux romantiques et aux belle maisons de riches mandarins( où a eu lieu une partie du tournage du film Epouses et Concubines).

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    Gabriel et moi étions ravis de nous retrouver dans le décor d'un livre qui nous a beaucoup plu: "Vent d'est , vent d'ouest" de Pearl Buck , qui retrace la vie d'une jeune fille en 1930, encore sous l'emprise de son éducation confucianiste, les pieds bandés , enfermée toute son enfance dans une de ces magnifiques maisons-prison. La découverte d'une chaussure de femme de cette époque est un choc ! Elle mesure 15 cm !

    La vraie richesse de la chine: sa cultureLa vraie richesse de la chine: sa culture

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Rigueur, contrôle, raffinement, clair-obscur, demi-teintes, non-dit, tout un univers de subtilité se présente à nous, bien loin des néons fluos de Pudong.

    Nous apprécions la même sophistication dans " les jardins de la politique des Humbles "de Suzhou, dont les plans ont été dessinés par un peintre. Et de fait, la promenade est une succession de tableaux magnifiques. En été des lotus rouges, jaunes et roses flottent dans les bassins ! 

    La vraie richesse de la chine: sa culture

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    Adélaïde est une vraie star, on l'arrête sans cesse pour la prendre en photo, elle joue le jeu gentiment, même si parfois...c'est un peu pesant, parce qu'on ne lui demande pas son avis !

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    Et pour finir, encore un peu de poésie: celle des vieux et moins vieux qui s'adonnent à leurs passions dans le Parc Fuxing de Shanghai.

    Quel bonheur , et surtout quelle surprise de découvrir ces hommes et ces femmes plein de fantaisie, qui dansent avec fougue, chantent des airs d'opéra avec brio ,  à côté d'autres qui pratiquent le Tai Chi, le sabre, le diabolo, les échecs ...sans aucune inhibition . Très loin de l'idée préconçue que nous avions de leur réserve ...

    La vraie richesse de la chine: sa culture La vraie richesse de la chine: sa culture

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Nous sommes aussi touchés par ces moments de grâce, que nous sommes effrayés par la brutalité de ce pays dans d'autres domaines.

                                                                                Fab 

     

     

    We did not come to China to visit the malls of Shanghai. We were curious about this ancient culture that we know so little of.

      After a long visit at the exciting Shanghai Museum to educate ourselves on the arts of different dynasties (from bronze to porcelain, sculpture, calligraphy, costume, furniture), we discovered the Yu garden, a magnificent garden of the Ming dynasty, hidden in the middle of the Bazaar, one of the rare yet authentic islets.

    We learned about the subtleties of Chinese gardens : complicated rockeries, winding stones that are more expensive than jade, symbols of longevity and prosperity, dragons, tea pavilions, imaginary lions (because they were carved according to merchants transiting through South Africa).

     

    We went away for a day to visit Tongli, an old town on romantic canals ( the eastern Venice as they call it) with beautiful houses of rich Mandarins.

     

    Gabriel and I were happy to find ourselves immersed in a book we just read: "East wind, West wind" of Pearl Buck, which traces the life of a young girl in 1930, still under the influence of her Confucianist upbringing, with her feet bind, enclosed in one of these beautiful homes/prison. The discovery of a woman's shoe is a shock: it measures 15 cm!

     

    Rigor, control, refinement, unspoken words, a whole universe of subtlety came to us, very far away from the neon lights of Pudong.

     

    We appreciated the same sophistication in "the gardens of the policy of the humble" in Suzhou, the plans of which were drawn by a painter. And indeed, the promenade is a succession of beautiful paintings. In the Summer, red, yellow and pink lotus flowers float across the ponds!

     Adelaide is a real star, under the flashes, as her European looks seem to resonate locally ! It was sometimes a little unpleasant but she gracefully played the game.

    Last but not least, a final touch of poetry: middle-aged and elderly people who live their passions to the fullest in Shanghai Fuxing Park. What a pleasant surprise to discover these men and women who dance with passion, sing opera as if on stage, alongside others who practice Tai Chi, sabre, chess.. .without any inhibition. Far from the preconceived idea of reserve and shyness we had coming in. Very strong and very moving altogether.

     


    1 commentaire
  • Après le Vietnam, notre arrivée de nuit à Shanghai nous fait l'effet d'une grande claque ! Comme de passer la tête par la fenêtre sur l'autoroute à 300 à l'heure !

    Notre hôtel , se trouve près du célèbre et magnifique Bund. Vitrine des concessions Françaises, Américaines et Anglaises, cette "promenade des anglais" orientale est bordée de somptueux bâtiments. La nuit c'est encore plus beau. Nous ressortons les bonnets, car il fait 15 degrés....

    Shanghai : Retour vers le futur

    Shanghai : Retour vers le futur

    De l'autre côté , Pudong , la ville moderne, brille de mille feux...presque un peu trop ? En fait non, c'est merveilleux, ça réveille l'enfant en nous !

    Shanghai : Retour vers le futur

    Nous traversons la rivière par le petit train sous-terrain, pour le coup très "Disney", et nous retrouvons sous la tour "la perle d'Orient". Son et lumière sur fond d'opéra...ca commence à friser le kitsch !

    Shanghai : Retour vers le futur

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    Mais on en redemande puisque tous les soirs nous dinons dans un super restaurant... japonais ( et oui, la cuisine chinoise on a un mois pour en profiter ), avec une vue époustouflante.

    Shanghai : Retour vers le futur

    Un soir quand les enfants sont couchés , nous partons avec François pour une nuit de débauche au sommet des hôtels de luxe ( on ne se refait pas)...jusqu'à au moins 22H30.

    Shanghai : Retour vers le futurShanghai : Retour vers le futur

     

     

     

     

     

     

    Shanghai, symbole de l'ouverture et du dynamisme de la Chine ne nous déçoit pas. Elle nous emporte dans son rythme effréné.

    Nous nous ruons sur les sites d'Art moderne branchés comme le M50, ancienne usine reconvertie en studios . Nous y découvrons un collectif d'artistes qui travaillent sur des œuvres très poétiques à base de LED.

    Shanghai : Retour vers le futurShanghai : Retour vers le futur

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Shanghai : Retour vers le futurShanghai : Retour vers le futur

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Découverte du Rock Bund Museum, grâce à Camille, une amie de Rémi et Marie Pierre, installée à Shanghai depuis 3 ans, avec laquelle nous passons un moment de partage formidable.

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    Sans oublier la magnifique Power station, un peu excentrée, près du site de l'expo universelle de 2010. Gigantesque lieu d'exposition d'art moderne public. La chine voit en grand!

     

     

     

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    Shanghai : Retour vers le futur

    Nous sillonnons cette ville tentaculaire, envahie de ponts, d'autoroutes, de passerelles pour les piétons.  Très peu de traces des quartiers anciens à part la concession française ( qui ne nous séduit pas plus que ça). En revanche des Apple stores et des boutiques Chanel à tous les coins de rue. C'est d'un banal ! Ca flambe à tout va. Porsches et Maserattis ne se comptent plus. Shanghai ou le Bling Bling Chinois....nous sommes au cœur du nouveau temple de la consommation effrénée .

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    Shanghai : Retour vers le futur

    On a hâte de se plonger dans l'histoire de ce pays complexe. Suite au prochain épisode.

     

                                                                              Fab

     

     

    After Viet Nam, arriving at night in Shanghai ,was like pointing the head out of the window on the highway! So vibrant and fast.

    Our hotel was located close to the famous and beautiful "Bund". This walk on the river bank is bordered by sumptuous buildings, witnesses of French, American and English concessions. At night it is even more beautiful.

    On the other side of the river, Pudong, the modern city, sparkles... like a kids fairytale, it's wonderful, although a bit excessive! We crossed the river with a "Disney like"  underground train,  and we found ourselves under "the Pearl of the Orient" iconic tower.

     Every night we enjoyed our evening meal in a great ... Japanese restaurant (we have one month to enjoy Chinese cuisine) with a breathtaking view. One night when the children were sleeping, we left with François for a crazy night at the top of luxury hotels until at least… 10:30 pm.

    Shanghai, a symbol of openness and dynamism of China , is a fascinating city. 

     

    We tried to visit as many trendy and artsy places as we could. Places such as the M50, a former factory converted into creative  studios. We discovered a group of artists who create very poetic art works based on the LED technology.

     

    We discovered the Rock Bund Museum, thanks to Camille, a friend of Rémi and Marie-Pierre, who settled in Shanghai 3 years ago, and with whom we spend a wonderful moment.

     

    Not to mention the magnificent Power Station, by the site of the 2010 world exhibition, a gigantic modern art exhibition hall. So huge!

     

    Shanghai has been invaded by sky bridges, highways, elevated pedestrians paths. Very few traces of the old districts can be seen apart from the French concession (which did not seduced us very much). However there are Apple stores and Chanel boutiques around every corner. Consumption is all over the place. Porsches and Maserattis abund. Shanghai is definitely  the most Bling Bling Chinese city...

     

    We could not wait to delve into the history of this complex country as you will read in the next post....

     

     

     

     

     

     

     


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