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    Le temps passe, et nous pensons régulierement à notre beau voyage.

    Nous avions envie de revenir une dernière fois sur notre récit et de fixer quelques souvenirs avant qu’ils ne s’évanouissent. Toutes les questions qui nous ont été posées au retour, nous ont fait réaliser que nous n’avions pas tout raconté…

     

    D’abord notre "atterrissage": Nous sommes repassés en mode « Europe» avec une facilité déconcertante. Une pointe de nostalgie nous étreint de temps à autre, mais nous nous réjouissons de chaque moment de retrouvailles avec nos familles et amis. Nous nous sentons tellement riches de cette expérience. Nous ne pouvons mesurer maintenant à quel point elle nous a changé.

     

    Quels sont les trois pays que nous avons préféré : Chili, Polynésie et Bhoutan, avec en plus la NZ pour Adé, et le Laos pour Gab.

     

    Nos moments uniques : les WOW! (Wonderful Outstanding Wonder)

     

    Adé : L’arrivée à Maupiti en Polynésie, lorsqu’elle dit en riant de joie « et là un taxi bateau va venir nous chercher »….et qu’un taxi bateau est vraiment arrivé ! L’eau turquoise, le volcan verdoyant, les ilots tout blancs.

     

    François : Les Geyser del Tatio, seuls, sans âme qui vive, les fumerolles, la croute terrestre orangée de souffre, et surtout le bain à 4000m, mémorable, la lune à l’air, dans les sources chaudes.

     

    Gab : En Patagonie, face aux Torres del Paine, lorsque au détour d’un chemin, dans un vent étourdissant,  surgissent un gigantesque Condor et un Aigle aguilamora qui se poursuivent en planant juste au-dessus de lui.

     

    Fab : Les maisons flottantes au milieu du lac Tonlé Sap au Cambodge. Entre ciel et eau. Irréelles. Comme un mirage.

     

    Mais aussi, les Moais de l’Ile de Paques , la rencontre avec les dauphins de Moorea et Rangiroa, les raies mantas et l’ile robinson de Tikéhau, , le Koala qui traversa la route devant nous en grognant, la descente en bouée à Vang Vieng, , les lanternes de Luang Prabang, les temples d’angkor…. L’arrivée au monastère de Punakha au Bhoutan, dressé au milieu de la vallée comme un vaisseau Amiral,  et tant d’autres moments inoubliables.

     Mythique Ile Rapa Nui

    Une bonne surprise ? La splendeur de la chine …. d’avant Mao

     

    Une déception ? Pas grand-chose, on aurait bien échangé 3 jours à Pékin, contre 3 jours de plus sur l’ile de Pâques .

     

    Une peur, un sentiment d’insécurité : Jamais, sauf à postériori lorsque les freins du bus ont laché à l’arrivée à Luang Prabang, après 9 heures de route de montagne, au bord de précipices impressionnants…. ou à bord d’un tuk-tuk à Bangkok, dont le conducteur hilare doublait en regardant derrière lui,  à une vitesse folle, tout en poussant des cris  hystériques …le tout de nuit.

    Un raté ? Oui, à Pekin, lorsque nous réalisons à 14h, dans le métro qui nous conduit à l’aéroport, que notre vol pour Bangkok…..décolle à 14h ! Unlucky…. Heureusement , une hôtesse imperturbable nous dégotte un vol qui part 4 heures plus tard sans aucun surcout . Lucky

    Une galère ? A Sydney, François s’est fait pirater son ordinateur. Un coup classique parait-il. Pas de données volées heureusement, mais l’ordi était verrouillé, on a du le jeter.

    Des fou-rires ? Quand François, du haut de son 1m90, perdu en pleine pampa, s’adresse à un local  dans son espagnol approximatif,  avec un magnifique «  estamos touristos » , « sans blague » nous répond le patagonien hilare ( on dit « somos turistas »).

    Ou lorsqu’un kangourou sautait devant la voiture sans quitter la route. Boing boing boing...

    Une rencontre importante

    Adé: la femme de Leo , dans l'Atacama, qui lui tricote une écharpe, la petite fille à Nong Kiaw qui lui fabrique un collier en feuille apres un bain dans une cascade, la petite bouthanaise à l'école qui lui dit  "remember me my friend"

    Des Souvenirs pour la vie

    Gab: Kao, Le guide de Muang Noy qui lui parle comme à un frère, le jeune bouthanais qui lui apprend le tir à l'arc; Inatea, Fiona, Hani et Veihani les jolies tahitiennes

    François: Olivier et Marie Claude qui nous ouvrent leur maison de Nouvelle Zélande après un diner à Papeete, la Jeune femme du Bouthan qui nous invite chez elle pour un repas, Léo , qui nous guide en VTT dans les Gorgas del Diablo

    Himalaya mon amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

    Fab: Mme Van, douce et forte comme beaucoup de femmes vietnamiennes, la femme tahitienne qui lui offre son sublime collier de fleurs à l'aéroport de Maupiti et nous invite à chanter avec sa famille 

     Et bien sur, les Marot, les Laurent, mon père, Jo, qui nous ont rejoint au bout du monde

    ET la cuisine ? Nous avons globalement bien mangé partout. On a apprécié la viande argentine, la cuisine croate en Patagonie, les plats bios en Nouvelle Zélande, Fusion en Australie. Adé s’est régalée des poissons crus et des fruits polynésiens. Gab, notre aventurier gastronomique, a testé avec joie toutes sortes de soupes, riz et currys asiatiques. J’ai adoré les pates cuites au soleil au Vietnam et François les épices du Bhoutan. Nous avons faits quelques expériences étonnantes : Sauterelles, mini crabes, tortue, piments.

    Des Souvenirs pour la vie

     Des Souvenirs pour la vie Des Souvenirs pour la vie

    Nous étions néanmoins contents de quitter l’Asie après 4 mois de riz sous toutes ses formes. Le passage par le Bhoutan fut difficile et peu varié, la viande et le fromage de Yack, ayant un fort gout des montagnes…à la limite du rance. Heureusement la Grèce nous a régalée de ses Moussakas, papoutsakis et patatatos !

    Des maladies ? Quasiment rien, juste une grosse angine qui nous a tous cloués au lit en Australie, sur Kangaroo Island, parce que nous avions la flemme de faire 2 heures de piste pour aller voir le medecin….que nous avons fini par aller voir …..en faisant 2 heures de piste. Bilan antibios pour tous. Le pire c'est qu'on les avait dans la valise...mais on n'a pas osé l'auto-médication...

     L’objet le plus utile : la corde à linge extensible (et le verre à dent pliable). Un bon point aussi pour la « valise coffre », notre petite valise rigide que nous attachions à un lit pour y entreposer ordis, liseuses , téléphone, appareils photos. Résultat : aucun vol.  

     Le plus inutile : les sacs à viande….surtout  avec François à la réservation des hotels…..

    Mais aussi : les 15 figurines à photographier ( Fabienne), les leçons de flamand ( François), les chaussons de danse (Adé ), la travel guitare ( Gabriel), qui ont fait le tour du monde sans être utilisés…..on ne peut pas tout faire !

     Des pertes ? Presque rien, un pull, un bonnet, deux casquettes et un chapeau…et le Kindle de Gab. Mais on a évité deux fois le pire. Au Vietnam Gabriel a laissé sur une chaise le sac contenant tous nos passeports. Heureusement le restaurant a retrouvé la guide avant que nous ne quittions l’Ile. On ne s’en était même pas aperçu.

    Et une autre fois, en Grèce, on a laissé téléphones, tablette, Kindles dans un tiroir. Maria, qui les avait retrouvés, nous attendait au port lors de notre escale 5 jours plus tard. Un miracle.

     Les jeux ? Nous n’avons pas passé une seule journée sans jouer aux cartes, partout où nous allions : Barbu, Président, Wist, Ramy etc….beaucoup de cris et de joie dans une petite boite.

     Pas trop dur l’école ? Si, surtout au début. Mais on a bien tenu notre rythme. 3 à 4 heures par jour, sauf périodes avec visiteurs et transports. Et on a fini par aimer ça. Ca créait un rythme, une pause dans les visites.  On a terminé dans les délais et les enfants ont eu de super notes. Bravo aux élèves…et aux parents ! Gabriel a travaillé tout seul …au vu de notre lenteur à essayer de nous remettre à niveau. Et ses excellents résultats au Brevet , passé en juin à Paris, sont une belle récompense. François et moi,  nous sommes donc concentrés sur le CM1, ce qui nous allait nettement mieux. Adélaide et Gabriel étaient quand même ravis de retrouver une vraie école avec des copains et de bons profs. C’est le deuxième effet kiss cool !

     

     Et tous les 4 ensemble 24h/24, ça donnait quoi ? Globalement tout s'est très bien passé. Evidemment on a eu des mini-crises et des envies de meurtres, mais plutôt rares et tellement compréhensibles au vu des montés d'hormones de Gab et la baisse des miennes....Quand on demande à Adé ce qu'elle a préféré dans ce voyage, elle répond "voir Papa tous les jours". On va s'arrêter sur cette jolie phrase. On se souviendra j'espère très longtemps de nos nuits à 4 dans les mêmes chambres et de nos fou-rires à ne pas pouvoir s'endormir.

    C'était bien, fort, bouleversant, unique. A vous maintenant!

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • L’année des douze printemps

    We did it !

    We did it !

    We did it !

     Merci aux douze printemps qui nous ont éclairés tout au long du voyage

    Aux anges gardiens des airs entre quatre continents,

    Ou des routes argentines balayées par le vent,

    Aux amis retrouvés quand on se branche le soir jusqu’au mondial "nuage",

    Aux autres découverts en des villes inconnues

    Face au glacier qui crisse, entre ferries et plages,

    A nos enfants aussi, terra incognita, si l’on compare un an de présence permanente

    Avec son lot de joies, de rires et de tourmentes, 

    A une année de plus au temps partitionné

    Qui nous privait alors de les voir tous les jours leur ailes déplier.

    We did it !

    We did it !

    We did it !

    We did it !

     En somme, nous rendons grâce à une année cadeau :

    S’offrir tous ensemble un balcon sur le monde

    Pour l’un peu mieux comprendre, en capter les tendances, l’aborder en confiance,

    Avoir pour lui autant qu’il en a eu pour nous

    D’attentions généreuses et de grande bienveillance.

    We did it !

    Nous revenons changés dans le rapport au temps :

    Envie de se poser, d’être ici et maintenant,

    Moins traverser nos vies en quête de fausses urgences,

    Sans oreille tendue à la beauté discrète

    Qui préfère qu’on la cherche pour mieux se révéler,

    Sans la minute de plus qui réveille un regard

    Sous une frange caché ou un chapeau qui penche.

     

    Derrière les visages, des pâles aux plus halés,

    Des peuples en souffrance comme des privilégiés

    L’on est moins attentifs à ce qui nous ressemble,

    Mais bien plus à l’écoute de ce qui nous rassemble:

    De l’air que l’on respire jusqu’aux mots qu’on y met:

    Le Tout, indissociable, de l’homme à la nature,

    L’envie de s’accorder dans cette appartenance,

    Faute des mêmes croyances ou de la même culture.

    We did it !We did it !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    D’un saut d’avion à l’autre, on observe la place laissée à la famille:

    Dans le monde pressé, elle semble être passée dans le rétroviseur

    Quand elle était hier l’horizon fondateur;

    Ailleurs on trouve encore les maisons hautes ou longues,

    Dont l’unique raison est de mieux accueillir

    Ici les frères et sœurs, là une mère ou un oncle,

    Plusieurs générations pour un même partage,

    Un peu plus de dialogue, sagesse en héritage,

    Des endroits où l’on croit encore à l’harmonie, où l’on prie ses aïeuls

    Où l’on est plus gourmand de ce qu’on a déjà,

    Plutôt que d’aviser ce qui n’est pas à soi.             

     

    We did it !

    We did it !

     Ainsi une question nous chatouille les neurones:

    Comment doit-on, chacun, grandir à l’avenir 

    Sur une terre surpeuplée aux réserves comptées,

    A l’extérieur de nous, par le truchement encore d’objets accumulés ?

    Ou plus à l’intérieur, en notre âme mieux ancrés, et bien mieux connectés

    Au monde et à nous-mêmes, que le laissent supposer les réseaux décharnés.

    We did it !We did it !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    We did it !Par-delà les questions que nous offre le recul,

    L’année fut bien légère, pêle-mêle de rencontres

    Et d’émotions gravées dans nos cœurs à jamais : 

    Les fragrances et les fleurs, celles reçues en collier en bas d’un escalier,

    Les épices et les herbes qui parfument et relèvent la cuisine du terroir,

    La pêche du matin (au lamparo le soir),

    Le bell bird dont les "cloches" cristallines nous enchantent

    En surplomb d’un canyon ou dans l’ombre d’un bois,

    Le ballet des dauphins qui fusent vers la surface,

    Puis se figent devant nous, et repartent avec grâce.

     

    We did it !We did it !

     

     

     

     

     

     

     

    We did it !We did it !

     

     

     

     

     

     

     

     

    On se repasse en boucle l’aride Vallée de Mars

    Où l’on pédale, à fond, sans avoir de chemin, pour enfin le trouver

    Trois bouteilles d’eau plus tard, aux repères dans le sable, à la vue d’un clocher,

    En chemin vers Léo, sa terrasse ombragée,

    Ses volcans qui regardent le soleil se coucher.

    We did it !

    On souhaiterait rendre hommage aux jeunes femmes anonymes dans l’eau de la rivière

    Arrachant à son lit les algues qui déforment leurs dos pour une misère

    On s’aimerait menuisier devant tant de cabanes ajustées avec goût

    We did it !

    Dans un jardin d'Eden une baie blonde et turquoise aux kangourous moqueurs,

    Un atoll, une rizière; aux limites du lac que survolent les condors,

    Une plaine glaciaire inondée chaque hiver. 

     

    We did it !We did it !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     We did it !

    On entend aux travers de quelques fines cloisons le fou-rire des enfants,

    Ou plus loin trop de coqs qui ne savent pas lire l’heure et testent nos tympans.

    On est, évidemment, tellement reconnaissants de celles et de ceux

    Qui nous ouvrirent leurs portes comme on aide l’étranger,

    Nous offrant un festin, leurs temps pourtant compté, et parfois même leurs clés.

     

     We did it !We did it !

     

     

     

     

     

     

     

    On fera nôtres certaines des maximes entendues, en deux langues notamment,

    Expression australienne retrouvée au Vietnam : « no worries »,

    Elle coûte peu mais rend fluide les rapports humains, plus directs, plus lisibles :

    Trouver des solutions, faire sans arrière-pensée,

    Tendre la main aussi, simplement avancer.

    On écoutera encore comme un vinyle rayé, « lorana », « sabaidee », « kalimera » aussi,

    Salutations enjouées sur fond d’air pur et chaud

    Quand arrivera l’hiver au cœur du plat pays

     

    We did it !We did it !

     On aimerait être peintres, ou simplement croquer ce poste de frontière à Tintin emprunté : no-mans-land giflé par un vent colérique

    Qui fait grincer les planches d’une guérite usée.

    A moins qu’on ne préfère cent clichés blancs et bleus aux Cyclades dévoués

     

    We did it !

     

    Ou un trait de fusain pour griffer la surface

    D’un météore tombé à trois heures de Delphes.

    Et comment imprimer sur un papier de glace

    La chaleur des rencontres, polynésiennes, chiliennes,

    D’australiennes amitiés récemment immigrées,

    Les tendres rendez-vous avec nos parents,

    Qu’elles fussent dans les bras ou sous la caméra,

    Anniversaires distants et si proches à la fois ? 

    We did it !We did it !

     

     

     

     

     

     

     

     

    Merci à toi, à vous aussi d’avoir parcouru nos photos,

    Nos histoires, pris le temps de nous lire

    D’avoir été présents dans un blog, un courriel,

    D’avoir encouragé ce voyage perpétuel.

    Nous en rentrons émus, aimants, nourris-gâtés,

    Et vous souhaitons à tous une pareille aventure

    Mais surtout, très bientôt, vous voir pousser la porte de notre maison future

    Pour écrire avec vous nos prochains souvenirs.

    We did it !

                                            Fabienne, François, Adélaïde et Gabriel

               

    We did it !

     

    Twelve Springs a year

    As any celebration, time for thank-you(s), to

    -guardian angels who looked after us in planes, trains and windswept automobiles,

    -Spring, that lit up the landscape twelve times: “Groundhog Day” in the best of ways,

    -remote education, and its share or surprises: learning about Magellan in the morning and visiting his (sister-) ship in the afternoon, or that of James Cook; finding out about kangaroos one day then chasing Skippy on a dusty road another; realizing how religion shaped history and seeing how its various guiding principles continue to impact every economy,

    -encouraging changes that made many countries possible to visit in 2014/5 that were closed to tourism one to four decades ago: Chile, Argentina, Vietnam, Laos, Cambodia, Bhutan (for other reasons), to name a few,

    -the guides we met, many of whom spoke openly or candidly about the changes occurring in their country, good and bad, at times altered by well-crafted propaganda, but most often genuine and inspiring,

    -friends and family we reconnected with in the evening through the "cloud" in an email, a fun comment or suggestion on the blog; others we discovered in previously unknown islands, glaciers, ferries or vibrant cities,

    -the gift of time with our children, seeing more of them in a year than we would in ten, at an age where they spread their wings quickly, when they embrace and invade any air space.


    We come back changed in our relationship to time precisely: wanting to be here and now, not traversing our lives in the pursuit of false emergencies, not passing by understated beauty and missing it.  We probably return less attentive to what looks like us, but much more attentive to what unites us, from the air we breathe to the words we put in it: the Whole, man inseparable from nature, a sense of belonging to a larger place regardless of culture.

    From an airplane to another, we see families evolving in the high-speed world: a fading notion in the rearview mirror when it once was yesterday’s foundation and horizon combined.
    Luckily, here and there, remain high or long houses, to better accommodate siblings, a mother or an uncle, several generations, a bit more dialogue, harmony and wisdom as a priceless legacy. A question thus tickles our neurons: how should we each grow in the future on a planet that is finite: outside ourselves through more accumulated objects, or rather inside ourselves, with our soul better anchored, and better connected than would suggest disincarnated networks?

    Beyond the above, we also wish to remember a year of light-hearted memories and emotions that will long remain engraved in our hearts and minds: fragrances like those of flowers received as a necklace down an airplane staircase, spices and herbs which highlight local cuisine, the melody of bell birds, a ballet of dolphins bursting to the surface then freezing before us, and leaving with grace into the deep blue, that same “Big Blue” (the movie) the coasts of which we admired, in Amorgos, together with its shipwreck.

    We did it !



    We will gladly return to the arid valley of Mars where we pedaled without a clear path to finally find marks in the sand guiding us to the monastery overlooking our road back home. We would like to pay tribute to anonymous women in river beds snatching algaes that distort their backs for a dollar a day. We would like to be carpenters searching for inspiration in so many wooden cabins we saw invading atolls, rice fields or earthquake-prompt harbors.

    Through their thin walls, we keep hearing children laughing in the distance… and roosters which cannot seem to read time, testing our eardrums from 3am on. We remain mesmerized by turquoise lakes home to condors and eagles we stopped counting. We will not forget this border post borrowed from Tintin, the whites and blues of the Cyclades, the charcoal meteors that fell three hours north of Delphi.

    We will join the millions of Australians, and Vietnamese, who adopted “no worries” as a guiding life principle, making things simpler, fluid, direct. We will play back "iorana," "sabaidee", "kalimera" in our heads as would a broken record: warm-hearting greetings that we will treasure for the Winters ahead.

    Finally, we will remain ever so grateful to those who opened their doors to us, treated us like royalty at home in Santiago, Moorea or Sydney or on a terrace overlooking Shanghai; the ones who took us to some spectacular hike or hidden breakfast place, or even gave us their home keys, redefining hospitality as rarely experienced before. Nor will we forget friends who flew to us many hours from their base, or parents, of course, who joined us in the most remote places, adding tenderness to joy, across all generations.

    We return moved, spoiled, thankful and look forward to seeing you push the door of the home we have yet to find.

     

    We did it !

                                            Bravo à notre Adélaïde pour ses jolis dessins

     


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  • Amorgos, notre dernière étape, notre ultime aventure dans l'aventure. Nous l'avions gardée pour la fin et ne l'avons pas regretté.

    Amorgos est tout à la fois, sauvage et avenante, aride et verte, escarpée et valonnée, déserte et peuplée de petits ports et villages accrochés aux montagnes. Amorgos est magnifique et nous y avons passé une semaine merveilleuse.

    Amorgos une pépite bien cachée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Tout d'abord 4 jours à Katapola, après une traversée houleuse à s'en rendre tous malades. Depuis ce ravissant petit port, nous avons fait de belles randonnées:

    Découverte du monastère de la Panaghia Chozoviotissa, accroché à sa falaise depuis plus de 1000 ans:

    Amorgos une pépite bien cachée

    où le Pope nous a offert un petit remontant et de délicieux loukoums à la rose !

    Amorgos une pépite bien cachée

    Amorgos une pépite bien cachéeAmorgos une pépite bien cachée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Avec un vent dantesque, à ne pas tenir debout!

    Amorgos une pépite bien cachée

    Amorgos une pépite bien cachéeAmorgos une pépite bien cachée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    François a eu l'immense joie de rejouer une scène du Grand Bleu, en se baignant à l'endroit même du tournage.

    Amorgos une pépite bien cachéeAmorgos une pépite bien cachée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis direction la pointe Sud et son anse protégée

    Amorgos une pépite bien cachée

    et fin de journée mémorable à Vroutsi, où nos pas nous ont menés vers un ancien temple, ultérieurement converti en forteresse romaine, puis en église. Avec la lumière rasante du soleil couchant, et les nuages noirs en arrière plan c'était assez mythique !

    Amorgos une pépite bien cachée

    Amorgos une pépite bien cachée

    Amorgos une pépite bien cachée

    Nous nous sommes ensuite installés trois jours au nord de l'ile, sur les hauteurs d'Aegiali, à Tholaria.

    Amorgos une pépite bien cachéeAmorgos une pépite bien cachée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un village où l'on ne peut circuler en voiture et où les mules étaient encore indispensables il n'y a pas très longtemps, où les murs blancs ne sont pas impeccables, où les fleurs sauvages poussent entre les pavés, où les tavernes sont aussi des salons ouverts sur la rue,

    Amorgos une pépite bien cachéeAmorgos une pépite bien cachée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Amorgos une pépite bien cachéeAmorgos une pépite bien cachée

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     et où Maria nous invite à la cuisine, pour soulever les couvercles et choisir notre plat. Aubergine farcie, moussaka, patatato, souvlaki, gyros, papoutsakis...douce musique pour nos palais . Le tout toujours suivi d'un digestif local et d'un dessert offert . Savourons !

    Amorgos une pépite bien cachée

    La mer est fraiche, mais on s'y baigne volontiers, surtout après s'être perdus dans le maquis.

    Amorgos une pépite bien cachée

    Amorgos une pépite bien cachée

    On n'est pas pressés de repartir...et pourtant , il le faut ...

    Une seule solution....revenir !

     

    Amorgos: our last Greek step, our ultimate adventure in the adventure. A happy ending in the Cyclades and yet 2497 more islands yet to discover. Amorgos is both wild and pleasant, dry and green, undulating and hilly, desert and populated by small ports and villages clinging to the mountains. Amorgos is beautiful and so was our week.
    First: 4 days in Katapola, after a rough crossing to render us all sick!
    From there, we made beautiful hikes: to the monastery clinging to a cliff for over 1000 years where the Pope gave us a little lift and delicious Turkish delight made of roses!

    François had the immense joy to replay a scene from “The Big Blue”, swimming at the very place of the shooting. We then headed South and back up to Vroutsi where our steps led us to an ancient temple, overlooking a bay known for the battles of Alexander The Great, later converted to a Roman fortress and church. With the raking light of the setting sun, and the black clouds in the background it was almost mystical!
    We then settled north of the island, on the heights of Aegiali, in Tholaria: a village where one cannot drive and where mules were still needed there not long ago to carry rocks to new houses. There, white walls are not impeccable, taverns turn into lounges open to the street, Maria, the owner, invites us in the kitchen to lift the lids and choose our dish: stuffed eggplant moussaka, patatato, souvlaki, gyros, papoutsakis ... sweet music to our palate. Every meal was always followed by a local wine and dessert offered, just because..
    The sea was fresh, but inviting, especially after hours getting lost in hike paths overlooking it.

     

    Most people we met were there for the 3rd or 4th time, inviting us to plan to do the same, and yet we had to head back to Athens via Naxos, so we reluctantly left Amorgos earlier this morning. 


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  • Les plages de Naxos

    Naxos est la plus grande des iles des Cyclades et pourtant ce n'est pas du tout parmi les plus touristiques. A la différence de beaucoup d'autres, elle vit toute l'année. C'est une ile agricole. Aussi la ville principale, Naxos, a-t-elle une âme bien à elle, avec son petit port et sa vieille citadelle.

    Les plages de NaxosLes plages de Naxos

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

    Les plages de NaxosLes plages de Naxos
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le portique du temple de Demeter se dresse au bout du port, face au large...comme une promesse d'un futur plein de nouvelles aventures.

    Les plages de Naxos

    Nous séjournons sur la jolie plage d'Agia Anna.

    Les plages de Naxos

    Nous sommes charmés par la gentillesse de Maria qui nous accueille dans sa pension (Theofanis).

    Les plages de Naxos

    Ici encore, les plages sont vides...jusqu'au 15 juin. Après, il faut se battre pour un coin de sable.

    Les plages de Naxos

    L'ile est connue pour ses jolies plages, ses collines verdoyantes et ses nombreux chemins de randonnée.

    Les plages de Naxos

    Nous préférons louer une petite voiture pour découvrir la beauté sauvage du sud. C'est incroyablement peu développé.

    Les plages de Naxos

    Les plages de Naxos

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les plages de Naxos

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    Les plages de NaxosLes plages de Naxos

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les plages de Naxos 

    Les plages de Naxos

    Naxos: une ile douce et accueillante. Nous partons ensuite pour Amorgos... une des plus belles parait-il. 

     

    Welcome to Naxos, the largest of all Cyclades islands, and yet one of the least touristic. It has an old citadelle, a well protected harbor, a busy agriculture granting it autarcy almost. We are under its charm: that of the ancient Demeter gate framing the view of neighboring islands, that of Maria, the owner of the guesthouse at Agia Anna, a small beach resort.

    From there, we head to the South end of the island, so undeveloped and preserved, with the silhouette of Santorin as the backdrop for just a few fishermen and sailors. We then drive inland where white marble is cut from desolated mountains, losing ourselves in a mountain village before we head back home for a late swim. Late May water is fresh but irresistibly pure. We then sailed to Amorgos which we are still discovering as we speak.

    Fab


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  • Depuis la Caldeira (côté cratère) sur la cote ouest de l'ile, la terre plonge tout doucement vers la mer, à l'est. Sur la plage de Kamari, le sable est noir...noir et une montagne de granit gris la protège du vent. C'est bien moins austère qu'il n'y parait, et c'est très beau.

    Santorin côté plagesSantorin côté plages

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous découvrons Kamari Beach à sa meilleure période: du monde, mais pas trop. Les restaurants se succèdent sur un km de plage, et l'ambiance est familiale et chaleureuse. C'est juste très agréable. En août, la population est cinq fois supérieure.

    Santorin côté plages

    Santorin côté plages

    Santorin côté plagesSantorin côté plages 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Adé et Jo jouent aux dominos, on se repose, et Gab se fait une grande dose de CNED, pour sa dernière vague de tests.

    Jolie surprise : une petite fête pour mes 35 ans ! Je suis très gâtée.

    Santorin côté plages

    Santorin côté plages

    Nous disons au revoir à Jo après une semaine formidable avec elle, mais nous savons que les retrouvailles sont proches.

    Santorin côté plages

    Santorin côté plages

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le lendemain, nous montons au centre de l'ile découvrir Pyrgos, un vieux village authentique et charmant, bien moins touristique que tous les autres.

    Santorin côté plagesSantorin côté plages

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Santorin côté plages

    Santorin côté plages 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et nous redescendons tranquillement jusqu'à notre plage à travers champs, ruelle et églises égarées.

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    Santorin côté plages

    Une ambiance très différente de celle de la Caldeira: moins spectaculaire, moins intense, mais très apaisante.

    Nous reviendrons volontiers passer une semaine de vacances à Santorin. Après six jours, il nous reste encore tout le sud de l'ile à découvrir...Seule condition: venir hors saison .

     

    Starting from the Caldeira on the West coast of the island (the crater), the land dips gently to the east towards the sea. On Kamari Beach, the sand is black. Not a "new orange": pitch black, just beautiful.


    We discover this place at the best time: crowded, but not too much. Restaurants stretch over one kilometer of beach, and the atmosphere is warm and friendly. In August, the population is five times higher, very different altogether say the islanders.
    Ade and Jo (Francois' mother) played dominos and Gab worked a lot in order to deliver his last school tests on time.

    The whole family organised a nice surprise party, for my 35th birthday of course! I was spoiled.
    We said goodbye to Jo, after a wonderful week with her, but knowing that we would soon be reunited again.

    The next day, we climbed to the center of the island to discover Pyrgos: an old, authentic, charming village, much less touristy than others, from which we walked back down to our hotel for 3 hours, through empty fields, lost churches and colorful gardens.


    Kamari offers a very different atmosphere from that of the Caldeira: less spectacular, less intense, but very soothing. We highly recomend Santorini for a week holyday (just not in August).

     Fab

     

     

     


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