• Santorin , comme dans nos rêves

    Santorin, l’ïle mythique, incontournable.  Nous avions peur d'être déçus à trop en avoir rêvé....et bien non, c'est encore plus beau en vrai .

    L'arrivée majestueuse en ferry nous ravit.

    Santorin , comme dans nos rêvesSantorin , comme dans nos rêves

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Nous allons nous installer à Oia, à la pointe nord de l'ile, d'où l'on peut admirer toute la baie, et ses ilots noirs. Il y a près de 4000 ans, l'Ile était ronde. Lors d'une éruption volcanique colossale, elle s'est effondrée en son cœur, et un raz de marée est parti ravager les côtes de Crète , détruisant probablement la civilisation Minoenne.

     Santorin , comme dans nos rêves

     Oia est un concentré de toutes les images d'Epinal des villages des cyclades.

    Enchevêtrements de ruelles blanches impeccables, petites églises aux dômes bleus, placettes aux bars minuscules, bosquets de bougainvilliers, tout y est.

    Santorin , comme dans nos rêves

     De nuit, c'est magique ...

    Santorin , comme dans nos rêves

    Santorin , comme dans nos rêvesSantorin , comme dans nos rêves

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Santorin , comme dans nos rêves

    Et au réveil depuis notre pension...ça n'est pas mal non plus ...

    Santorin , comme dans nos rêves

    Santorin , comme dans nos rêves

    Ca y est je regarde Gabriel par dessous, et Adélaïde chausse du 36....il va falloir s'habituer, le monde continue de changer...

    Santorin , comme dans nos rêves Santorin , comme dans nos rêves

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A notre grande stupeur, ( le mot est choisi...) les rues sont envahis de jeunes et beaux couples de mariés ...chinois (?) . Ils nous avouent venir, un an après le mariage,  pour faire leurs photos ( ??) . Chacun son truc . Une conséquence du rachat du port du Pyrée par la Chine ? Bientôt ils seront tous à Toulouse .

    Il y a aussi beaucoup d'Américains car c'est Memorial Day week end, mais ils sont plutôt à fond sur les quads ou en jogging sur les chemins ...

    Santorin , comme dans nos rêvesSantorin , comme dans nos rêves

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous aussi , parcourons les jolis chemins au bord de la Caldeira, sous un vent inhumain ! Des ballades propices à la rêverie de Gabriel, qui aime vagabonder en solitaire.

    Santorin , comme dans nos rêves

    Santorin , comme dans nos rêves

    Tandis que mère et fils refont le monde...

    Santorin , comme dans nos rêves

    Santorin , comme dans nos rêves

    Santorin , comme dans nos rêves

    Thira, la "Capitale" de l'Ile, est moins léchée que Oia, mais tout aussi spectaculaire.

    On y a trouvé un bureau du "Consulat de France à Santorin"...sans commentaire . S'ils sont plus de 2 , je m'énerve  !

    Santorin , comme dans nos rêves

    Il y a plus de 300 églises à Santorin, toutes plus charmantes les unes que les autres. Les offices y durent entre 1h30 et 3h ,les fidèles sont debout, et les églises sont pleines . Une belle ferveur.

    Santorin , comme dans nos rêves

    Santorin , comme dans nos rêves

     Santorin , comme dans nos rêves

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Santorin , comme dans nos rêvesSantorin , comme dans nos rêves

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le coucher de soleil est splendide, mais nous fuyons la foule venue y assister en masse comme à un événement rare .

    Santorin , comme dans nos rêves

    Ici il est rond, doré, et plonge dans la mer vers 20h30. Après....ça caille.

     

                                                                  Fab

     

    Santorini, a mythical island, was unavoidable. We were afraid of being disappointed but it was even better than in our dreams! 

    Arriving by ferry was impressive, lifting our heads to admire the villages above. 

    We stayed in Oia, on the northern tip of the island, from where we could admire the bay, and its volcanic islets. Nearly 4000 years ago, this long rim of steep rocks was called "the round island". During a colossal volcanic eruption, its center surface was blown into the sky. A tidal wave followed, ravaging the coasts of Crete, probably destroying the Minoan civilization.

    Oia is a concentrate of all the delightful stereotypes one has of a Cycladic village : narrow white streets, small churches with blue domes, squares with tiny bars, bougainvillea bushes.

     At night it's magic ... and breakfast from the terrasse of our hostel ... not bad either!

    Much to our surprise, the streets of Oia have become home to the young-and-beautiful Chinese couples who fly to Santorini a year after their wedding to get their pictures done. Good for them, and good for Greece  ... or perhaps a consequence of the port of Piraeus soon to be bought by China ?

    There were also many Americans couples, on Memorial Day weekend, but they were rather riding quads or jogging up rocky paths.

    We too walked the scenic trails along the "caldera", under a powerful wind.  A pleasure for our daydreaming Gabriel, who loves wandering in solitaire...while François and his Mum reinvent the world ... 

    Thira, the "capital" of the island, is less polished than Oia but equally spectacular. We found the "Consulate of France in Santorini" ....  a painful job: "your taxes at work" as they say in the US... 

    There are over 300 churches in Santorini, each one  more charming than the other. Mass lasts from 1h30 to 3 hours, the faithful are standing, and churches are full. What a great fervor. 

    The sunset is beautiful, but we fled the crowds who came to celebrate it as a rare event. Here, the sun is round, gold, and plunges into the sea around 20:30. After that…it gets chilly at this time of the year, whilst party time begins in the heat of Summer. 

     


    5 commentaires
  • La Blanche cité d'Athènes

    Nous voici pour 3 jours à Athènes et nous retrouvons Jo (la mère de François), avec joie. C'est la fête! Nous déambulons dans les étroites ruelles de Plaka, et dinons au son du sirtaki dans de jolies petites tavernes typiques, bien que touristiques.

    La Blanche cité d'AthènesLa Blanche cité d'Athènes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Blanche cité d'Athènes

    Le lendemain, nous montons à pied jusqu'à l'Acropole.

    Il y a du monde, mais ça ne retire rien à la grandeur du lieu. Parthénon, Erechthéion, Temple d'Athéna Nike....tous de marbre blanc parés.

    Nous révisons les styles doriques, ioniques et corinthiens.

    La Blanche cité d'Athènes

    La Blanche cité d'Athènes

    En contrebas se dresse le gracieux temple de Zeus, achevé par l'empereur Hadrien.

    La Blanche cité d'AthènesLa Blanche cité d'Athènes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le lendemain, nous découvrons l'agora romaine et l'agora grecque. Très apaisante promenade, dans les pas de Socrate, au milieu des cyprès et des chèvrefeuilles en fleur.

    La Blanche cité d'Athènes

    La Blanche cité d'Athènes

    La Blanche cité d'Athènes 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Blanche cité d'Athènes

    La Blanche cité d'Athènes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      On ne se lasse pas des ruelles, des places, et de leur charme lascif....

     La Blanche cité d'AthènesLa Blanche cité d'Athènes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    surtout si le tout est arrosé d'Ouzo, et accompagné d'une partie de cartes. 

    La Blanche cité d'Athènes

    La Blanche cité d'Athènes

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La Blanche cité d'Athènes

    La Blanche cité d'Athènes

    La Blanche cité d'AthènesLa Blanche cité d'Athènes 

     

     

     

     

     

     

    Here is to a simple family post in beautiful Athens. We spent 3 days there with Jo, François’ mother, who flew to us from Paris. What a joy, 9 months into our trip.

    We wandered through the narrow streets of Plaka, enjoyed diner to the sound of Sirtaki in lovely typical taverns. The day after, we walked to the Acropolis: the Parthénon, the Temple of Athena Nike .... all made of white marble. We reviewed our notions of Doric, Ionic and Corinthian architecture and admired the graceful temple of Zeus, completed by Emperor Hadrian .

    The next day, we discovered the Roman and the Greek agoras: a soothing walk on the footstapes of Socrates among cypresses and blossoming honeysuckle trees. We enjoyed quality time drinking Ouzo, playing cards in charming squares, with 85 degrees and a refreshing breeze. The very bearable lightness of being :-)

    Fab 

     

     

     


    7 commentaires
  • Après une nuit à Delhi et neuf heures de vol, nous voici en Europe, chez nous! Nous ne pouvons toujours pas lire ce qui est écrit sur le menu, mais nous nous sentons comme à la maison. Chaleur et expressivité des grecs, plaisirs de la table, Christianisme même s'il est Orthodoxe, places de villages ombragées, appéro à l'Ouzo.... c'est bon!

    A peine arrivés à Athènes, nous repartons vers le nord, direction Delphes, et nous installons à Arachova, ravissant petit village d'altitude, près d'une station de ski, sur les pentes du Mont Parnasse.

    La grèce des villages de montagne

    Nous partons à la découverte du somptueux site de Delphes. Une campagne méditerranéenne verdoyante, au pied des falaises, une lumière rasante... et personne, pour découvrir ce qui fut l'un des principaux sanctuaires religieux de la Grèce Antique, dédié à Apollon. Dès le VIIème siècle avant J.C, on y venait de tout le pays pour y entendre la Pythie. Elle y délivrait ses oracles, largement interprétés par les prêtres d'Apollon... inspirés et bienveillants!

    La grèce des villages de montagne

     Une vue sereine et apaisante sur le théâtre, et sur le temple d'Athéna.

    La grèce des villages de montagne

    La grèce des villages de montagne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous y croisons... l'Aurige de Delphes (superbe, dans sa toge de bronze) et un facteur français à la retraite (épanoui), parti de Vittel pour 3 mois avec son vélo et sa carte Michelin pour faire le tour de la région. Pas d'ordi, pas de GPS, et des muscles en acier. Jolie rencontre.

    La grèce des villages de montagneLa grèce des villages de montagne

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous remontons vers le nord, sans nous priver de quelques arrêts dans les villages de campagne, tous plus charmants les uns que les autres. Moussaka, Tatziki, Tarama, Feta, le tout frais et non "made-in-Salakis".   

    La grèce de Delfi aux MétéoresLa grèce de Delfi aux Météores

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous arrivons enfin aux Météores, aussi splendides que ce que l'on imaginait.

    Nous passons deux nuits dans le joli village de Kastraki, accroché aux pitons rocheux, encore préservé du tourisme (du moins à cette époque de l'année).

    Villages grecs, de Delfi aux Météores

    Villages grecs, de Delfi aux Météores

    Des six monastères suspendus qui sont encore en activité; nous en choisissons trois, dont celui qui servit de décor au James Bond "Rien que pour vos yeux. Nous le découvrons après une montée de plus de 140 marches taillées dans la roche. Les petites nacelles en osier ne sont plus en service, au grand regret d'Adélaïde !

    Villages grecs, de Delfi aux MétéoresVillages grecs, de Delfi aux Météores

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les monastères sont très bien préservés et leurs chapelles byzantines du 14ème siècle sont absolument magnifiques: pénombre, encensoirs en or, icones, fresques multicolores. Que c'est beau!

    Villages grecs, de Delfi aux Météores

    Ici encore nous saluons l'inventivité et le courage de l'homme face à l'adversité (en l'occurrence Ottomane). En serions nous encore capables ?  

    Villages grecs, de Delfi aux Météores

    Nous rentrons doucement vers Athènes en plusieurs étapes. D'abord le nord du Pélion, dans le vieux village de Makrinisa, qui domine la baie de Volos.

    Villages grecs, de Delfi aux Météores

    Des ruelles pavées piétonnes, des toits de lauze, une place aux arbres centenaires... On se ré-ancre doucement dans notre culture après ces longs mois d'Asie et 4 années américaines.

    Villages grecs, de Delfi aux MétéoresVillages grecs, de Delfi aux Météores

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Villages grecs, de Delfi aux Météores

    Un petit ferry à Glyfa, pour traverser le Golfe et la redescente continue par l'ile d'Eubée,

    Villages grecs, de Delfi aux Météores

    ... où nous nous prélassons dans un hotel de rêve, utra design (c'est tout l'interêt de changer d'endroit tout le temps), au bout de la plage d'Aghia Anna.

    Villages grecs, de Delfi aux Météores

    Villages grecs, de Delfi aux Météores

    Nous sommes fin prêts pour le retour sur Athènes,  et pour retrouver Jo/ Mutti, la maman de François , qui nous y rejoint pour passer 8 jours avec nous. Les enfants comptent les heures !

    Fab

     

    Paro, Delhi, Doha and now Athens. We still cannot read menus but it feels like home. We enjoy history we can directly relate to, warm-hearted Greek people, fresh vegetables, an ouzo under the shade. From Athens, we immediately headed up to Delfi/Delfoi, the cornerstone of ancient Greece 6 centuries BC. We stayed in Arachova, an old village that serves as a base camp for snow sports on Mount Parnassus: a bit far from the mythology we learned at school, yet enchanting as it relates to views, fragrances and simple family restaurants that have not changed in a couple of centuries.

    In Delfi, we met Delfi’s Aurige, a bronze masterpiece spared by an earthquake that covered it with dirt whilst other bronze sculptures were looted to be melt into kitchen tools! Soon after, we were greeted by a retired French postman who had been riding for two months from Vittel (yes, the high vitality water source, 3 hours east of Paris). Humbling.

    From Delfi, we drove 4 hours north to Meteora, well named after its giant rocks, on top of which monks have erected monasteries away from any temptation: small versions of those we saw in Bouthan, solid as the rock they are built on, simple as the values they continue to promote, yet enhanced by superb byzantine paintings.

    From Meteora we headed to Makrinisa, 2000 feet above sea level : a pedestrian village we loved on our way to Eubée Island, the country’s second largest after Crete. In Eubée, we were spoiled beyond our own expectations; the hotel must have confused us with some IMF executive as they granted us a splendid suite with its private pool, with 8000 feet mountains on the horizon and wild horses in the garden.

    We then drove back to Athens to meet my mother as she joined us for a week: a long awaited family reunion in an exceptional city.

     

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    7 commentaires
  • De Thimphu, nous descendons jusqu'à Punakha, ancienne capitale administrative. Nous récupérons dix degrés dans celle qui reste la résidence d'hiver de l'autorité religieuse du pays.

    Himalaya mon amour

    Le Dzong de Punakha surgit au confluent de deux rivières (Pho et Mo Chhu - père et mère). Ses arbres d'un violet intense s'ajoutent à l'imposante architecture pour servir d'écrin au travail des moines.

    Himalaya mon amour  Himalaya mon amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Himalaya mon amour

    Himalaya mon amour

    Himalaya mon amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Même la poésie part à la rencontre de la géométrie dans cette peinture dont le texte peut se lire dans plusieurs sens. L'endroit est sérénissime, presque irréel, construit à la suite d'un rêve prémonitoire au XVIIème siècle. Ses dimensions (180 x 70m) lui permettent d'accueillir jusqu'à 600 moines pour les cérémonies officielles, dont le couronnement du premier roi, en 1907.

    Himalaya mon amour

    De Punakha, nous repartons vers un temple, de taille modeste, en surplomb de la vallée. Les rizières succèdent aux plantations de piment, d'asperges, de pomme de terre (et de marijuana), lesquelles se retrouvent (sauf une :-)) dans la cuisine généreuse.

    Ajoutez le plaisir de partager ces découvertes avec nos amis de toujours Jean-Pierre et Isabelle, la brise qui balaye la vallée, les cigales qui disputent les premières voix aux oiseaux, les couleurs éclatantes des pièces réservées au recueillement dans chaque maison: vous êtes dans l'anti-chambre du Paradis.

    Himalaya mon amourHimalaya mon amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Himalaya mon amourHimalaya mon amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Himalaya mon amourHimalaya mon amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Himalaya mon amour

    Notre minibus nous remonte le lendemain vers Paro par un col à 3000m d'altitude: le Dochula Pass. A la faveur d'un orage, l'horizon découvre des dizaines de massifs de plus de 7000 mètres, frontière himalayenne en obstacle à la brutalité qui asservit les Tibétains depuis plus de cinquante ans. De la contemplation à la méditation, il n'y a qu'un pas, que Gabriel franchit gaillardement.

    Himalaya mon amour

    Himalaya mon amour

    Himalaya mon amour

    Si l'âme s'élève assez naturellement dans le "Haut Pays", elle le doit aussi à la gentillesse et à l'accueil chaleureux de ses habitants. Chimi, rayonnante, nous ouvre les portes de la maison où elle habite avec son oncle, sa cousine et ses parents. Nous réapprenons, comme à d'autres moments de ce voyage, le plaisir du temps non compté, des rencontres sans autre objet que le partage d'expérience. Chimi est revenue au Bouthan après 3 ans à New-York.

    Himalaya mon amourHimalaya mon amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Himalaya mon amourHimalaya mon amourHimalaya mon amour

     Le retour à Paro se termine par du tir à l'arc pour Gabriel, et quelques photos de façades qui chagrineront les esprits chastes, de "tags" explicites, sur le thème de la fertilité, masculine en l'occurrence. 

    Himalaya mon amourHimalaya mon amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    A l'aube du huitième jour (sans la musique d'Ennio Morricone qui n'en comptait que cinq), le soleil répond encore présent pour les 4 heures aller-retour vers le monastère suspendu dit "Tiger's Nest". On démarre à 2300 mètres pour dépasser les 3100. Un randonneur de 49 ans rend l'âme devant nous, qui avait pris un raccourci plus raide encore. Tragique rappel à la prudence et à l'éphèmère.

    Nous poursuivons malgré tout notre route vers le monastère, toujours actif, qui marque la fin de ce séjour plus que parfait. Le Bouthan nous a (ré)appris que l'ignorance, l'envie et la colère sont les obstacles quotidiens à notre élévation spirituelle.

    Himalaya mon amourHimalaya mon amour

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On en repart grandis et enthousiastes, avec l'espoir candide que d'autres nations puissent y trouver un modèle exceptionnel de développement durable et de sagesse quotidienne. Un peu comme si l'étoile du Berger s'était posée en haut de l'Himalaya et nous semblait soudainement accessible.

     François 

     

    From Thimphu, we headed down to Punakha, the former capital. It remains the winter residence of the country’s religious authority, adding 20-30 degrees F to high-altitude valleys. Punakha’s Dzong, built in the XVIIth century  is the nation’s second largest, surrounded by two rivers. Within its walls, up to 600 monks get together for ceremonies, in a uniquely colorful environment. Even poetry meets geometry in the above circular painting that can be read in multiple directions.

    We continued our ride up the valley towards a secluded monastery overlooking crops of all sorts. A welcome storm drenched us for a moment, but as it did, cleared the sky to unveil dozens of mountains 23000 feet and above.

    On the way to Paro, we were invited by Chimi, who opened her family house to us, to everyone’s delight, reminding us that nothing is more precious than time and genuine encounters. Chimi lived three years in New-York then decided to head back to Bouthan to look after her family.

    We closed our 8th day of almost continuous sunshine with the much awaited visit of the “Tiger’s nest”, the nation’s highest and steepest monastery, at over 10,000 feet. Glorious hike, but sad, as one gentleman lost his life at 49 from a heart attack combined with altitude sickness.

    The next day was our last in Bouthan, a country that most others should look to as their North Star as it relates to spirituality and sustainable development. No wonder that such gem was perched on the Himalayas, but we feel privileged we found it, and will try to continue learning from it, earning it back in our everyday behaviour. 

     


    8 commentaires
  • Il y a tant à raconter sur ce pays fascinant, tant de photos à partager...Voici un tout petit aperçu de nos quelques jours dans les vallée de Haa et de Thimphu.

    De Dzongs en Shortens De Dzongs en Shortens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Lors de notre montée vers le Chele La Pass (3,810m), nous croisons de nombreux monastères accrochés à la montagne, des stupas blancs ( appelés chortens ici) , des moulins à prières alimentés par les cours d'eau. La religion est partout; le rapport à Dieu , omnipresent. En haut du col, la vue est magnifique, les guirlandes et les drapeaux de prières claquent au vent.

    De Dzongs en Shortens

    De Dzongs en Shortens

    Nous nous arrêtons en chemin dans la vallée de Haa, et déjeunons dans une ferme, très chaleureusement accueillis par une femme et sa mère. Thé au beurre de yack, pommes de terre et fromage au piment;  rustique, mais délicieux.

    De Dzongs en Shortens

    De Dzongs en Shortens

    De Dzongs en Shortens

    Elles nous font visiter leur  maison, notamment la pièce dédiée aux rituels religieux. Tissus colorés, peintures murales, tentures rouges et jaunes, tambours et cloches. Un temple qui est entretenu tous les jours , et qui permet de recevoir le lama et les moines régulièrement pendant l'année lors des cérémonies.

    De Dzongs en Shortens

    De Dzongs en Shortens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     La religion au cœur de la vie, au cœur de la maison, à méditer...

    De Dzongs en Chortens

    De Dzongs en Shortens

    Après une petite marche, nous arrivons dans notre Guesthouse, ancienne ferme joliment convertie en auberge. Simplicité et raffinement au bout du monde... ça nous va bien.

    De Dzongs en Shortens

    De Dzongs en Chortens 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Dzongs en Chortens

    Le lendemain, après une scéance d'initiation au Tai Chi donnée par Isabelle, nous reprennons la route. Traversée de villages battus par les vents aux échoppes mal achalandées... 

    De Dzongs en Shortens

     De Dzongs en Shortens 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Nous vivons un grand moment de partage dans une école où nous apportons quelques fournitures scolaires. Adé se fait une petite amie :" When you come back my friend, remember me ". Très touchant.  

    De Dzongs en Shortens

     La communication est aisée, car l'école se fait à 80% en anglais. Leur niveau d'anglais est impressionnant et c'est très gréable pour nous.

    De Dzongs en ShortensDe Dzongs en Shortens 

     

     

     

     

     

     A notre arrivée à Thimphu (2320m, 100 000 habitants) , la capitale, nous assistons à la finale des championnats de tir à l'arc, le sport national. Une cible à 140m, une foule passionnée, une ambiance bon enfant.

    De Dzongs en Shortens

     Puis, visite incontournable du Dzong de Thimphu, le Trashichhodzong Courtyard, où siègent le Roi et le grand Chef Religieux.

    De Dzongs en Shortens 

    De Dzongs en Shortens

    Le lendemain, ascension fatigante mais magnifique pour nous rendre au monastère Tango, qui intègre une université bouddhique renommée. Vertige garanti à la redescente!

     De Dzongs en ShortensDe Dzongs en Shortens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Dzongs en Shortens

    Le lendemain, nous passons un moment formidable au grand Chorten du Mémorial. Une cérémonie s'y déroule, et les fidèles tournent autour du chorten en priant. Mélopée lancinante du chant des moines, encens, moulins à prières. Nous sommes définitivement happés par la sérénité de cette atmosphère mystique et recueillie.

    De Dzongs en Shortens

    De Dzongs en Shortens 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Dzongs en Shortens

     De Dzongs en Shortens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous ne quittons pas la ville sans rendre visite au plus grand Bouddha de cuivre qui domine la vallée de Thimphu du haut de ses 45m ! Encore en construction, la sculpture monumentale a été généreusement offerte par un Singapourien. Son front est orné d'un diamant de 22 carats. Le lieu sera bientôt celui de toutes les grandes fêtes religieuses, et surement le futur emblème du pays.

    De Dzongs en Shortens

    Nous en sommes à notre 5ème jour de soleil....quelle chance ! 

     

                                                                                                     Fab

     

     

    There is so much to tell about this fascinating country, so many pictures to share ... Here is a small overview of our few days in the valleys of Haa and Thimphu.

     

    While reaching Chele La Pass (3,810m), we came across many monasteries, white stupas (named chortens), prayer wheels powered by rivers. Religion was everywhere, the relationship to God(s), constant. On top of the pass, the view was beautiful, garlands and prayer flags flapping in the wind.

     

    We stopped along the way in the Haa Valley, and had lunch in a farm, warmly greeted by a woman and her mother: butter tea from yack milk, potatoes and chili cheese, generous cuisine from the heart.

     

    We were invited to visit their house, including the room dedicated to religious rituals, that every house, no matter how small, incorporates. Colorful fabrics, murals, red and yellow hangings, drums and bells. This temple is maintained every day, and receives the lama and the monks regularly throughout the year for cérémonies, besides daily prayers.

     

    After a short walk we arrived in our guesthouse, in a beautiful former farmhouse. Simplicity and refinement at the end of the world ... we loved it !

     

    We experienced a wonderful moment in a school where we brought some supplies. Ade made a new girlfriend: "When you come back my friend, remember me." She said.  Moving , with impressive maturity.

     

    Communication was easy because 80% of the classes are in English. Their English is perfect from age 5 and above, which eased communication across all generations, teachers and rare visitors like us.

     

    At our arrival in Thimphu (8000  feet, 100 000 inhabitants), the capital city, we witnessed the final of the Archery Championships .Then we visited the Trashichhodzong Courtyard, where the king and the great religious leader sit together, in front of the parliament.

     

    The next day, we hiked to the Tango monastery, which has a famous Buddhist University.

     

    The next day we spent a great time at Chorten Mémorial . A funeral was held there, and the faithful revolved around the chorten in prayer. Haunting melody of singing monks, incense, prayer wheels. We are definitely caught by the serenity of this mystical and meditative atmosphere.

     

    Before leaving the city, we visited the largest copper Buddha overlooking the Thimphu valley (from a height of 150 feet)! Still under construction, the monumental sculpture was generously offered by a Singaporean. The forehead of the statue is adorned with a 22 carat diamond. This will soon become the place for all major religious ceremonies, possibly even the future emblem of the country.

     


    3 commentaires