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Par 4ontheroad le 14 Octobre 2014 à 03:10
Ca y est , nous reprenons la route vers Santiago. Mais avant cela, nous allons passer une de nos plus belles journées depuis le début du voyage...si cela est possible !
Nous montons vers les geysers del Tatio...en traversant des paysages tous plus somptueux les uns que les autres. Coup de chance, j'ai découvert le matin même...la fonction panoramas de mon appareil ( c'est qui la photographe ?).
Nous sommes seuls dans cette immensité. Seuls quelques lamas et flamands croisent notre route.
Certains volcans fument encore.
La route qui mène aux geysers ne nous semble pas aussi mauvaise qu'on nous l'a dit....nous tentons le coup. 15 km de piste tout à fait convenable, notre Citroën Picasso s'en sort très bien .
Quelle chance, nous sommes seuls, complètements seuls sur le site touristique n°1 du Chili !
Il est vrai qu'à midi les geysers ne font plus trois mètres mais un...mais c'est quand même impressionnant.
L'eau bout sous nos yeux ( à 85°, altitude de 4500m oblige) . Pas question de déraper sous peine d'y rester...
Le meilleur pour la fin: nous , enfin François et les enfants, ont pu se baigner seuls ...et en tenue d'Eve car nous n'avions pas nos maillots, dans les vasques d'eau chaude...un grand moment !
Nous continuons notre route vers Caspana...terre, poussière, nous mourrons de faim.
A Caspana, un des plus vieux villages des andes, nous trouvons avec joie une sorte de restaurant, où nous dégustons de délicieuses empenadas.
Caspana, Joli village indien en terrasses
Andins d'un autre temps, qui ne se laissent jamais photographier de face....
Charmant cimetière aux tombes fleuries de papiers colorés qui flottent au vent.
Adieu bel Atacama, nous sommes éblouis .
Fab
We take the road back to Santiago. On our way, we'll live one of our best days since the beginning of the trip ... if possible!
We climb to the Tatio geysers ... while crossing sumptuous landscapes. By chance, I discovered that morning ... the panorama function of my camera (Remind me who is a photographer?).
We are alone in this vastness. Only a few llamas and flamingos cross our path.
Some volcanoes are still smoking.
The road to the geysers does not seem as bad as every one had predicted .... let's try.
How lucky we are: we are completely alone,in the most touristic attraction of Chile!
It is true that at noon the geysers are no longer three but one meter high ... but it's still impressive.
Water is boiling (at 85 ° due to the 4500M altitude ). Even better: Francois and the children were able to swim alone in the hot springs ... a great moment !
We continued our journey to Caspana ... soil, dust, we were starving.
In Caspana (one of the oldest villages of the Andes) we found a sort of restaurant where we enjoyed delicious empanadas.
Caspana, Pretty Indian village and its lovely cemetery with flowers of colored paper floating in the wind.
Goodbye beautiful AtacamaFab
3 commentaires -
Par 4ontheroad le 13 Octobre 2014 à 13:50
Bonjour, c'est Adelaïde.
je vais vous montrer tous les animaux incroyables que nous avons vu dans l'Atacama.
(en cliquant sur les photos on peut les voir en grand)
D'abord, nous avons vu des flamands roses de toutes les sortes: des James, des Chilenos et des Andinos.
J'ai même trouvé une jolie plume rose.
Sur la route on a souvent vu des troupeaux de lamas
et de vigognes.
Les lamas avaient l'air très doux et les vigognes tres gentilles.
Il y avait même une maman et son bébé lama
On a vu un gros renard qui chassait des oiseaux au bord du lac Altiplano. Heureusement ils ont pu s'enfuir. Ouf!
Un jour, un drôle d'âne qui était au milieu de la route, a collé ses naseaux sur le pare-brise puis sur la vitre de la voiture, et nous a fait un sourire rigolo.
Le lendemain un renard de sable se promenait sur les dunes de la vallée de mars. Il jouait avec nous et se cachait derrière de petits buissons , pensant qu'on ne le voyait pas.
Le dernier jour on a vu de magnifiques oiseaux blancs et noir. Ils faisaient de drôles de bruits avec leurs longs becs.
J'étais contente de découvrir tous ces animaux.
Adé
Hi, this is Ade speaking,
I am going to introduce you to the wildlife we came across in the Atacama. it begin with flamingos, in all shades of pink, and all sizes. Vicugnas and lamas were also all over the place, usually from 12000 feet on; they looked so approachable you would want to pet them. We saw a wild fox jumping in the water to go after migratory waterfowl in the Altiplano lakes but it missed, thanfkfully. That same day, a donkey stopped in front of our car, then moved to the side, smiling at us until we realized it was smiling to a reflection of himself. Desert egos! The next day, we came across a tiny fox in the sand dunes of Valley of Mars; he was hiding in bushes where he thought we no longer would see him. Last but not least, en route for El Tatio geysers, we met superb birds, lilke seagulls the size of a duck with black and white feathers. I was thrilled to discover these animals in their habitat.
Ade
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Par 4ontheroad le 13 Octobre 2014 à 03:38
Ce matin Mars, et l’après-midi: Lune. Chic, non? Ces deux vallées sont séparées d’à peine dix kilomètres et nous emmènent à des millions d’années de San Pedro d’Atacama. On habite devant l’entrée de l’une d’entre elle, oasis improbable traversée d’un ru bas, faute d’un ru haut. Pas facile à placer.
Le matin a commencé dans la Vallée de Mars (dite aussi de la Muerte pour les petits malins du marketing car les Indiens Atacamenos évoquent toujours la planète rouge).
Première rencontre puis poursuite, à son rythme, d’un petit renard des sables (sorgo culpeo - petit point en haut a droite de l'image qui précède, que vous pouvez agrandir en cliquant dessus) aussi intrigué par les enfants qu’ils étaient fascinés de le voir tourner autour d’eux.
Et comme il a décidé de grimper en haut de la dune de deux cent mètres qui surplombe le canyon; nous aussi... et le palpitant palpite.
On redescend en courant dans cette cours de récréation grand format ou les enfants chaussent leurs bottes de sept lieues dans le sable.
...pendant que quelques grands ados dévalent l'autre côté de la dune en sand-surf sur fond de rock années 90. Choc de cultures.
Rejoignez-nous maintenant dans la Vallée dite « de la Luna » si vous le voulez bien. Le lieu est l’un des plus fréquentés de l’Atacama et on le comprend: la vallée mèle des dunes noires ou blondes à des à-pics rocheux, des collines aux allures de reptiles en sommeil et des dômes de sel et autres œuvres de l’érosion couplée a l’une des activités sismiques les plus fortes du monde.
Les enfants escaladent les rochers en oubliant leur propre vertige. C’est d’ailleurs le vertige qui domine, dans la tension qui sépare notre présence éphémère de la beauté intemporelle de lieux qui ont vu passer, entre autres millions d'années, toutes les générations d’appareils photos du noir et blanc à soufflet aux selfies digitales. Tellement magique que l’on a décidé de moins se restreindre sur la série de photos qui suit.
Pour terminer la journée en beauté, l'Atacama offre un écrin à l’astre blanc qui se lève entre deux volcans dans notre dos, pendant que l’on admire le coucher de soleil qui lui fait face.
We are taking you on a journey between planet Mars and the Moon. A desert fox takes us two hundred yards up a dune from which the kids run back, whilst others sand-surf on a 90’s soft rock background. To each his own sense of contemplation. We then head from the so-called Valley of Mars (re-marketed since as Death Valley – the other one) to the Valley of the Moon. Although dozens flock to this location to contemplate the sunset on one side and the moon rise on the other, poetry takes over the scenery, and we cannot help but think of the many generations of visitors who ran up and down its steep hills, while it stood still. We struggled to pull a short selection of shots from the 500+ pictures we took, so there you go. Hope it helps convey the magic.
François
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Par 4ontheroad le 10 Octobre 2014 à 05:08
Après un adieu à Leo et Dulce qui nous avaient si bien accueillis à San Pedro, nous partons 10 km plus loin, en pleine vallée de la Lune, et découvrons avec bonheur notre petite maison dans l'oasis du bout du monde.
Le lendemain, nous partons, avec comme d'habitude une heure de retard sur notre planning, pour les Lagunas Miniques et Miscanti, à 100 km au sud. Paysages somptueux sur la route bordée de volcans. Nous nous arrêtons toutes les dix minutes pour prendre des photos.
Nous arrivons à 4200 m sans souffrir de l'altitude car nous sommes maintenant bien habitués. Ici encore nous sommes presque seuls sur le site. Les tours opérators qui gèrent 90% des touristes ( non motorisés) de San Pedro, sont déjà repartis ( Evidemment, ils sont arrivés à 8h du matin...eux).
Des volcans encore enneigés, un lac bleu marine frangé de sel, des vigognes ( sorte de petit lama) qui broutent l'herbe dorée, des flamands roses pour nous rappeler qu'on est très loin de chez nous...et un petit air frais vivifiant , c'est à couper le souffle.
Après quelques heures d'air pur et de contemplation, nous repartons pour le cœur du Salar d'Atacama, car Gabriel voulait nous montrer cette croute de sel aux motifs géométriques dont ses profs américains lui avaient parlé.
Fascinant de rigueur , étouffant de chaleur, vibrant de lumière. Un environnement minéral violent et terriblement inhospitalier.
Au retour, la lune se lève , énorme, pleine, comme un cadeau.
Fab
After San Pedro, we traveled 10 km away, to the valley of the moon, and discovered our little house in a remote oasis.
The next day, we left for the Lagunas Miniques and Miscanti, 100 miles south. The scenery along the road was so eautiful that we stopped every ten minutes to take pictures.
We arrived at 4200 m without suffering from altitude because we were well accustomed. Here again we were almost alone on the site. The tour operators that handle 90% of tourists (who are not motorized) of San Pedro, had already left (but they arrived at 8am ... ).
Volcanoes still covered with snow, a navy blue lake, fringed with salt, vicunas (kind of small llama) , flamingos ... and a invigorating fresh air, it was breathtaking.
After a few hours of contemplation and pure air, we returned to the heart of the Salar de Atacama,and discovered its amazing salted crust with geometric patternsFascinating , strict, burning, vibrant . A very violent environment .
Fab
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Par 4ontheroad le 8 Octobre 2014 à 21:10
Bienvenue dans les Gorges du Diable
Ici point de palmiers et encore moins d’érables:
Le soleil vient matraquer la roche si fort qu’elle se cache
Dans quelques coins d’ombres, parfois trahis par un éclat de quartz.
Le relief se dérobe sous nos roues: ici règne le sable
Qui efface les traces d’un passage passé, et nous rendrait bien vite fou
Si nous avions en plus de faim, trop soif sous l’astre qui nous toise.
Au détour d’une grotte, d’une ravine puis d’un tunnel sans fin,
La Catarpe sculpte une tour d’allure génoise.
Derrière un champ, qu’on imagine de Mars, de rouges et ocres pierres
Dessinent le chemin aride ou s’engouffrent vent et poussière
Alors qu’il y a plusieurs millénaires, deux cent mètres au-dessus de nous
La mer recouvrait la vallée, la blanche église et la rivière.
Welcome to Devil’s Gorge, in the “Catarpe” valley: exiting the hotel, all four of us took our four bikes for a 30 mile ride between canyons, hills, rocks and ravines. It begins with a road by the river that vanishes into the mountain only to reveal more secret paths, quartz crystals, natural tunnels. Slowly but surely, the path goes up and gets narrower. Adelaide and Gab seem to ignore the heat and, pedal to the metal, ride for three hours in absolute beauty, until we reach the valley we had earlier left, in front of a tiny white church, the oldest of the Atacama desert, six hundred feet under what used to be sea level.
Francois
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