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De Mars à la Lune
Ce matin Mars, et l’après-midi: Lune. Chic, non? Ces deux vallées sont séparées d’à peine dix kilomètres et nous emmènent à des millions d’années de San Pedro d’Atacama. On habite devant l’entrée de l’une d’entre elle, oasis improbable traversée d’un ru bas, faute d’un ru haut. Pas facile à placer.
Le matin a commencé dans la Vallée de Mars (dite aussi de la Muerte pour les petits malins du marketing car les Indiens Atacamenos évoquent toujours la planète rouge).
Première rencontre puis poursuite, à son rythme, d’un petit renard des sables (sorgo culpeo - petit point en haut a droite de l'image qui précède, que vous pouvez agrandir en cliquant dessus) aussi intrigué par les enfants qu’ils étaient fascinés de le voir tourner autour d’eux.
Et comme il a décidé de grimper en haut de la dune de deux cent mètres qui surplombe le canyon; nous aussi... et le palpitant palpite.
On redescend en courant dans cette cours de récréation grand format ou les enfants chaussent leurs bottes de sept lieues dans le sable.
...pendant que quelques grands ados dévalent l'autre côté de la dune en sand-surf sur fond de rock années 90. Choc de cultures.
Rejoignez-nous maintenant dans la Vallée dite « de la Luna » si vous le voulez bien. Le lieu est l’un des plus fréquentés de l’Atacama et on le comprend: la vallée mèle des dunes noires ou blondes à des à-pics rocheux, des collines aux allures de reptiles en sommeil et des dômes de sel et autres œuvres de l’érosion couplée a l’une des activités sismiques les plus fortes du monde.
Les enfants escaladent les rochers en oubliant leur propre vertige. C’est d’ailleurs le vertige qui domine, dans la tension qui sépare notre présence éphémère de la beauté intemporelle de lieux qui ont vu passer, entre autres millions d'années, toutes les générations d’appareils photos du noir et blanc à soufflet aux selfies digitales. Tellement magique que l’on a décidé de moins se restreindre sur la série de photos qui suit.
Pour terminer la journée en beauté, l'Atacama offre un écrin à l’astre blanc qui se lève entre deux volcans dans notre dos, pendant que l’on admire le coucher de soleil qui lui fait face.
We are taking you on a journey between planet Mars and the Moon. A desert fox takes us two hundred yards up a dune from which the kids run back, whilst others sand-surf on a 90’s soft rock background. To each his own sense of contemplation. We then head from the so-called Valley of Mars (re-marketed since as Death Valley – the other one) to the Valley of the Moon. Although dozens flock to this location to contemplate the sunset on one side and the moon rise on the other, poetry takes over the scenery, and we cannot help but think of the many generations of visitors who ran up and down its steep hills, while it stood still. We struggled to pull a short selection of shots from the 500+ pictures we took, so there you go. Hope it helps convey the magic.
François
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Commentaires
2Aude G.Vendredi 17 Octobre 2014 à 02:09Oh la la... que c'est beau, que ca fait rêver, j'en ai la chair de poule d'imaginer vos sensations dans ses paysages fabuleux! Merci de partager! bisou a tous!
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Incroyables et impressionnants paysages qui font rêver ou méditer...
Profitez à fond, et merci de nous faire partager en nous envoyant ces photos, on est avec vous en les regardant.
Bisous à vous 4.