• Nous voici en Patagonie, au bout du monde, au bord du mythique détroit de Magellan, le premier fou à avoir démontré qu'on pouvait faire le tour du monde en 1522.

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

    Nous restons 3 jours à Punta Arenas, une ville balayée par le vent, aux ciels lourds et changeants, et aux couleurs vives, comme pour tromper la grisaille ambiante.

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

    Des nuances de gris, jaune et bleu. Nous sommes chanceux, il ne fait pas trop froid et le ciel est régulièrement lumineux. Il neigeait la semaine dernière …

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

    Punta Arenas, où le lieu de rencontre de tous les aventuriers en partance pour l’Antarctique, ou autres expéditions australes, tout comme Ushuaia en Argentine. Punta Arenas, ancienne ville prospère des magnats de la laine et du bois. Ville cosmopolite, grand lieu de l’immigration européenne à la fin du 19ème, et en particulier des croates.

    Choc des cultures aujourd’hui entre les anciens palais bourgeois...

    et les cabanes de pêcheurs en tôle ondulée laissées à l’abandon...

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

    entre les cargos en partance et les carcasses de bateau affalées le long des plages.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     C’est une ville très attachante. Nostalgique et romantique. Faite de bric et de broc, et pourtant pleine d’une belle énergie. Nous y avons découvert des trésors de restaurants, dans de belles maisons bourgeoises. On n’aurait jamais imaginé trouver autant de raffinement ici.

    Peut-être est-ce le fait de l’éloignement et de l’austérité du climat, mais nous ne rencontrons que des gens adorables, chaleureux et généreux.

    Très joli moment passé sur la réplique du Victoria, le seul des 5 bateaux de l’expédition de Magellan à être revenu intact à Séville.

     

    Puis nous sommes partis pour Puerto Natales, en traversant des heures durant, l’immensité interminable et mystérieuse de la Patagonie… Des champs à perte de vue, des estancias ( ranchs) , des chevaux, des gauchos, des moutons et même des nandus (petites autruches) ! Et en arrière plan, les montagnes enneigées du Parc de Torres de Paine. Splendide. Et des ciels …incroyables. Pas de pluie…pour le moment !

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

    Punta Arenas et le détroit de Magellan

     

    Gabriel se passionne pour les oiseaux de toutes sortes que nous découvrons. Il devrait nous faire un petit article bientôt…Nous avons même pu voir quelques pingouins de Magellan qui se dandinaient sur une plage !

    Ce soir nous sommes arrivés dans la petite ville de Puerto Natales au beau milieu des fjords. Magnifique coucher de soleil sur les montagnes, Nous aurons peut-être la chance de voir les trois pics de Torres del Paine ?

    Here we are in Patagonia, the end of the world, along the mythical Strait of Magellan, (the first man to have traveled around the world in 1522).
    We stayed three days in Punta Arenas, windswept, with heavy and changing skies

    Shades of gray, yellow and blue. We're lucky it's not too cold and the sky is bright regularly. It snowed last week ...
    Punta Arenas, the meeting place for all adventurers bound for Antarctica, or other southern expeditions, as Ushuaia in Argentina. Punta Arenas, formerly prosperous city with its tycoons of wool and wood. Large, European immigration in the late 19th and especially from Croatia.
      Culture clashes today between the old bourgeois palaces and fishing shacks of corrugated iron, abandoned, between outbound cargo and ship carcasses sprawled along the beaches.
    This is a very charming city. Nostalgic and romantic. Made up of bits and pieces, and yet full of great energy. We discovered a wealth of restaurants, in beautiful mansions. We never imagined finding much refinement here.
    Maybe is it because of the distance and auster climate, but we met only nice people, friendly and generous.
    Very nice moment spent on the replica of the Victoria, the only one of the five ships of Magellan's expedition that returned intact in Seville. We just finished the biography of Magellan Zweig. It's fascinating, do not hesitate.
    Then we went to Puerto Natales, crossing for hours the endless vastness of Patagonia : estancias (ranches), horses, gauchos, sheeps and even nandus (ostriches)! In the background, the snowy Park -Torres del Paine - . Splendide.
    Gabriel has a passion for birds of all kinds . It should make us a little article soon ...
    We even got to see some Magellanic penguins that waddled on a beach!
    Tonight we went to Puerto Natales. Beautiful sunset over the mountains. We may be lucky enough to see the three peaks of Torres de Paine tomorrow...

     


    4 commentaires
  •  

    SANTIAGO

    Nous voilà trois jours à Santiago après dix dans le désertique et sublime Atacama. On découvre une ville qui, comme le reste du pays, et au contraire de sa voisine Argentine, explose, avec, dans les nouveaux quartiers, les codes habituels de quelques ilots de prospérité (automobiles rutilantes, architecture audacieuse, centres commerciaux tels des temples, marques internationales tellement absentes du reste du pays que l’on vient de traverser). La croissance (PIB/habitant x2.5 en 10 ans) trouve son explication principale dans la terre (l’extraction du cuivre) et de l’autre côte du Pacifique (la Chine, moteur de cette même demande). On ne boude pas notre plaisir car ce confort a tout de l’Europe ou des Etats Unis, et ce avec un climat de rêve.

    Santiago est avant tout pour nous placée sous le signe de belles rencontres et de la générosité dans le « village mondial » : Roger et son épouse, Suisses résidents irréguliers de Santiago, que nous ne connaissons pas, nous prêtent, à distance, leur appartement immense dans le très sophistiqué Vitacura juste en face des montagnes qui culminent à 5700 mètres sous nos yeux.

    Santiago

    Santiago

    Juste par amitié car ils connaissent David et Adriana, couple franco-brésilien exquis que nous ne connaissions pas il y a dix jours non plus, eux-mêmes ami de vingt ans d’un couple franco-italien que certain(e)s d’entre vous connaissent et apprécient tout autant que nous: Laurent et Sarah Bastié, découverts à Seattle. Superbe chaine d’amitié qui nous touche et fait du bien. Merci du fond du cœur à chacun/e d’entre eux/elles.

    S’y ajoute une autre superbe rencontre : Francois – Corse-, Paola – Pascuane- et leurs fils Maël, qui nous ouvrent leur maison comme un restaurant à trois toques avec ce supplément d’ame qu’ils tiennent peut-être l’un et l’autre de l’hospitalité des iliens envers les visiteurs un peu perdus hors de leurs repères.

    Santiago

    J’entends parler de Francois et Paola depuis vingt ans que je connais le frère de Francois, et nous voici réunis à l’autre bout du monde, tous loin de nos bases.

    David et Adriana nous emmènent au sommet du Cerro San Cristobal, que domine la Vierge de la inmaculada Conception, d’où nous surplombons la ville.

    Santiago

    Santiago

    A l’ouest ses constructions frêles telle une version monochrome de Valparaiso; à l’est vers les montagnes, les enclaves prospères évoquées plus haut, les grues qui s’agitent, les Andes encore enneigées aux premiers jours du printemps.

    On découvre aussi l’incontournable place des Armes, la cathédrale, la colline Santa Lucia et ses amoureux qui se bécotent sur les bancs publics.

    SantiagoSantiagoSantiago

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Santiago

     

     

     

     

    Vous reprendrez bien un peu de désert après l’Atacama? Alors rendez-vous bientôt pour partager avec vous nos premières impressions de Patagonie, 3200 kilomètres au sud.

     

    SANTIAGO

    Welcome to Santiago-the-prosperous, driven by the recent copper boom, itself driven by China. Besides two digit growth of GDP per capita and its usual signals in new parts of the city (malls, latest automobiles, a supposed real estate bubble and comfort we do appreciate coming from rugged Atacama), it is “friendship without frontiers” that dominates our stay. We discover friends (from Belgium) of friends (from France and Brazil) of friends (from France and Italy via Seattle), and they open their home like we have forgotten how to. This marks a beautiful chain of kindness and generosity that continues with Francois (from Corsica) and Paola (from Easter Island). They welcome us to their home after we heard from them for twenty years; delicious in every way. Many thanks for these warm moments as we head to windy Punta Arenas. If Atacama left you begging for another desert, with its own charms and history, stay tuned, Patagonia is coming, 2000 miles South.

     

                                                                   François

     

     

     

     

     


    1 commentaire
  • Ca y est , nous reprenons la route vers Santiago. Mais avant cela, nous allons passer une de nos plus belles journées depuis le début du voyage...si cela est possible !

    Nous montons vers les geysers del Tatio...en traversant des paysages tous plus somptueux les uns que les autres. Coup de chance, j'ai découvert le matin même...la fonction panoramas de mon appareil ( c'est qui la photographe ?).

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    Nous sommes seuls dans cette immensité. Seuls quelques lamas et flamands croisent notre route.

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    Certains volcans fument encore.

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    La route qui mène aux geysers ne nous semble pas aussi mauvaise qu'on nous l'a dit....nous tentons le coup. 15 km de piste tout à fait convenable, notre Citroën Picasso s'en sort très bien .

     Quelle chance, nous sommes seuls, complètements seuls sur le site touristique n°1 du Chili !

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    Il est vrai qu'à midi les geysers ne font plus trois mètres mais un...mais c'est quand même impressionnant.

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    L'eau bout sous nos yeux ( à 85°, altitude de 4500m oblige) . Pas question de déraper sous peine d'y rester...

    Le meilleur pour la fin: nous , enfin François et les enfants, ont pu se baigner seuls ...et en tenue d'Eve car nous n'avions pas nos maillots, dans les vasques d'eau chaude...un grand moment !

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    Nous continuons notre route vers Caspana...terre, poussière, nous mourrons de faim.

    A Caspana, un des plus vieux villages des andes, nous trouvons avec joie une sorte de restaurant, où nous dégustons de délicieuses empenadas.

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    Caspana, Joli village indien en terrasses

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

    Andins d'un autre temps, qui ne se laissent jamais photographier de face....

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

     

     

     

     

     

     

     Charmant cimetière aux tombes fleuries de papiers colorés qui flottent au vent.

    Geysers del Tatio - Goodbye Atacama !

     Adieu bel Atacama, nous sommes éblouis .

     

                                                                            Fab

     

    We take the road back to Santiago. On our way, we'll live one of our best days since the beginning of the trip ... if possible!
    We climb to the Tatio geysers ... while crossing sumptuous landscapes. By chance, I discovered that morning ... the panorama function of my camera (Remind me who is a photographer?).
    We are alone in this vastness. Only a few llamas and flamingos cross our path.
    Some volcanoes are still smoking.
    The road to the geysers does not seem as bad as every one had predicted .... let's try. 
    How lucky we are: we are completely alone,in the most touristic attraction of Chile!
    It is true that at noon the geysers are no longer three but one meter high ... but it's still impressive.
    Water is boiling (at 85 ° due to the 4500M altitude ). Even better: Francois and the children were able to swim alone in the hot springs ... a great moment !
    We continued our journey to Caspana ... soil, dust, we were starving.
    In Caspana (one of the oldest villages of the Andes) we found a sort of restaurant where we enjoyed delicious empanadas.
    Caspana, Pretty Indian village and its lovely cemetery with flowers of colored paper floating in the wind. 
    Goodbye beautiful Atacama

     

                                                                     Fab

     

     


    3 commentaires
  • Bonjour, c'est Adelaïde.

    Les animaux d'Adelaïde

    je vais vous montrer tous les animaux incroyables que nous avons vu dans l'Atacama.

    (en cliquant sur les photos on peut les voir en grand)

     

     

    D'abord, nous avons vu des flamands roses de toutes les sortes: des James, des Chilenos et des Andinos.

    Les animaux d'Adelaïde

    J'ai même trouvé une jolie plume rose.

    Sur la route on a souvent vu des troupeaux de lamas

    Les animaux d'Adelaïde

    Les animaux d'Adelaïde

    Les animaux d'Adelaïde

    et de vigognes.

    Les animaux d'Adelaïde

    Les lamas avaient l'air très doux et les vigognes tres gentilles.

    Il y avait même une maman et son bébé lama

    Les animaux d'AdelaïdeLes animaux d'Adelaïde

     

     

     

     

     

     

    On a vu un gros renard qui chassait des oiseaux au bord du lac Altiplano. Heureusement ils ont pu s'enfuir. Ouf!

    Les animaux d'Adelaïde

    Un jour, un drôle d'âne qui était au milieu de la route, a collé ses naseaux sur le pare-brise puis sur la vitre de la voiture, et nous a fait un sourire rigolo.

    Les animaux d'Adelaïde

    Les animaux d'Adelaïde

    Le lendemain un renard de sable se promenait sur les dunes de la vallée de mars. Il jouait avec nous et se cachait derrière de petits buissons , pensant qu'on ne le voyait pas.

    Les animaux d'Adelaïde

    Les animaux d'Adelaïde

    Les animaux d'Adelaïde

    Le dernier jour on a vu de magnifiques oiseaux blancs et noir. Ils faisaient de drôles de bruits avec leurs longs becs.

    Les animaux d'Adelaïde

    J'étais contente de découvrir tous ces animaux.

     

                                                                                                                       Adé

     

    Hi, this is Ade speaking,

    I am going to introduce you to the wildlife we came across in the Atacama. it begin with flamingos, in all shades of pink, and all sizes. Vicugnas and lamas were also all over the place, usually from 12000 feet on; they looked so approachable you would want to pet them. We saw a wild fox jumping in the water to go after migratory waterfowl in the Altiplano lakes but it missed, thanfkfully. That same day, a donkey stopped  in front of our car, then moved to the side, smiling at us until we realized it was smiling to a reflection of himself. Desert egos! The next day, we came across a tiny fox in the sand dunes of Valley of Mars; he was hiding in bushes where he thought we no longer would see him. Last but not least, en route for El Tatio geysers, we met superb birds, lilke seagulls the size of a duck with black and white feathers. I was thrilled to discover these animals in their habitat.

     

                                                                      Ade


    7 commentaires
  •  

     

    Ce matin Mars, et l’après-midi: Lune. Chic, non? Ces deux vallées sont séparées d’à peine dix kilomètres et nous emmènent à des millions d’années de San Pedro d’Atacama. On habite devant l’entrée de l’une d’entre elle, oasis improbable traversée d’un ru bas, faute d’un ru haut. Pas facile à placer.

     

    Le matin a commencé dans la Vallée de Mars (dite aussi de la Muerte pour les petits malins du marketing car les Indiens Atacamenos évoquent toujours la planète rouge).

    De Mars à la lune

    De Mars à la lune

    Première rencontre puis poursuite, à son rythme, d’un petit renard des sables (sorgo culpeo - petit point en haut a droite de l'image qui précède, que vous pouvez agrandir en cliquant dessus) aussi intrigué par les enfants qu’ils étaient fascinés de le voir tourner autour d’eux.

    De Mars à la lune

    Et comme il a décidé de grimper en haut de la dune de deux cent mètres qui surplombe le canyon; nous aussi... et le palpitant palpite. De Mars à la luneDe Mars à la lune

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    On redescend en courant dans cette cours de récréation grand format ou les enfants chaussent leurs bottes de sept lieues dans le sable.

    De Mars à la luneDe Mars à la lune

     

     

     

     

     

     

     

    ...pendant que quelques grands ados dévalent l'autre côté de la dune en sand-surf sur fond de rock années 90.  Choc de cultures.

     

     

     

     

    Rejoignez-nous maintenant dans la Vallée dite « de la Luna » si vous le voulez bien. Le lieu est l’un des plus fréquentés de l’Atacama et on le comprend: la vallée mèle des dunes noires ou blondes à des à-pics rocheux, des collines aux allures de reptiles en sommeil et des dômes de sel et autres œuvres de l’érosion couplée a l’une des activités sismiques les plus fortes du monde.

    De Mars à la lune

    De Mars à la lune

    De Mars à la lune

     

    Les enfants escaladent les rochers en oubliant leur propre vertige. C’est d’ailleurs le vertige qui domine, dans la tension qui sépare notre présence éphémère de la beauté intemporelle de lieux qui ont vu passer, entre autres millions d'années, toutes les générations d’appareils photos du noir et blanc à soufflet aux selfies digitales.  Tellement magique que l’on a décidé de moins se restreindre sur la série de photos qui suit.

    De Mars à la lune

    De Mars à la lune

     

    Pour terminer la journée en beauté, l'Atacama offre un écrin à l’astre blanc qui se lève entre deux volcans dans notre dos, pendant que l’on admire le coucher de soleil qui lui fait face. 

    De Mars à la lune

    De Mars à la luneDe Mars à la lune

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    De Mars à la lune

     

    We are taking you on a journey between planet Mars and the Moon. A desert fox takes us two hundred yards up a dune from which the kids run back, whilst others sand-surf on a 90’s soft rock background. To each his own sense of contemplation. We then head from the so-called Valley of Mars (re-marketed since as Death Valley – the other one) to the Valley of the Moon. Although dozens flock to this location to contemplate the sunset on one side and the moon rise on the other, poetry takes over the scenery, and we cannot help but think of the many generations of visitors who ran up and down its steep hills, while it stood still. We struggled to pull a short selection of shots from the 500+ pictures we took, so there you go. Hope it helps convey the magic.

    De Mars à la luneDe Mars à la luneDe Mars à la lune

     

     

     

    François

     

     

     

     

     


    2 commentaires